NON au dictat de l’UE !
Cédant une fois de plus aux pressions de l’UE, le Conseil fédéral veut réviser la loi sur les armes. Une motion UDC cosignée par 92 conseillers nationaux lui demandait de ne pas reprendre la nouvelle directive européenne ? Il n’en a fait aucun cas, proposant un durcissement spectaculaire des conditions d’acquisition et de détention d’armes à feu.
Parmi les tireurs, collectionneurs, chasseurs et citoyens-soldats, même de la part de certains cantons, c’est la levée de boucliers, heureusement soutenue par l’UDC (même si nous nous retrouvons une fois de plus bien seuls). C’est que les mesures imposées par l’UE n’apportent aucune plus-value à la lutte contre le terrorisme et l’utilisation abusive d’armes. Au contraire, elles manquent leur cible. Car les attentats qui servent de prétexte à cette opération ont tous été commis par des détenteurs d’armes illégales. Ce durcissement ne nous protègera pas mieux contre des terroristes qui se moquent des lois et s’approvisionnent au marché noir ; il ne frappera que les citoyens honnêtes détenteurs d’armes légales, nous donc. Ce qui est en jeu, ce n’est donc pas la sécurité publique, mais l’étendue de nos droits et de nos libertés, que l’UE veut nous obliger à réduire massivement ; ce sont aussi des traditions ancestrales et notre armée de milice.
PROTELL, avec d’autres défenseurs d’un droit libéral sur les armes, demande au Conseil fédéral de dire à l’UE la réalité : le droit suisse en vigueur suffit largement à garantir la sécurité publique. Les Tchèques ont dit non en saisissant la Cour de Justice de l’UE. Pourquoi pas nous, avec nos armes démocratiques ? A défaut, c’est au Parlement qu’il reviendra d’assumer son rôle de garant de nos droits et de nos libertés. Et si le Parlement, lui aussi, flanche, alors nous aurons encore la possibilité de montrer que dans ce pays, c’est encore le peuple qui commande, pas les commissaires de Bruxelles !