Limiter l’immigration de masse!
L’immigration ne faiblit pas, et ce malgré l’initiative contre l’immigration de masse que nous avons acceptée. Les parlementaires fédéraux continuent à fermer les yeux sur les impacts négatifs de la libre circulation des personnes. Nos concitoyennes et concitoyens comprennent toutefois bien mieux les problèmes que cette libre circulation entraîne en Suisse et considèrent que le besoin d’agir est toujours bien là. L’initiative sur la limitation de l’UDC prend ce problème à bras le corps.
Ce faisant l’auteur d’une violation de la Constitution inédite à ce jour, le Parlement a refusé de mettre en œuvre l’initiative de l’UDC contre l’immigration de masse, initiative qui a pourtant été acceptée par le peuple et les cantons le 9 février 2014. Au lieu de cela, l’immigration se poursuit dans notre pays, les contingents, les maxima et la préférence indigène restant de vains mots, ce qui montre bien que les «représentants du peuple» n’ont mis en œuvre aucune des demandes formulées par le peuple suisse. Mais ce n’est pas tout, c’est même le contraire qui se passe: la «préférence indigène light» dans le contexte de la mise au concours de postes n’est rien d’autre qu’un monstre bureaucratique, néfaste pour l’économie, d’une préférence donnée aux chômeurs, susceptible d’intéresser également tous les candidats de l’espace UE.
L’immigration de masse nous coûte beaucoup d’argent
Depuis 2007, ce ne sont pas moins de 800’000 personnes (chiffre net) qui ont immigré en Suisse. Et cette immigration se poursuit. Les conséquences en sont une pression toujours plus forte sur les travailleurs indigènes, le bétonnage intensif de nos paysages, la surcharge des infrastructures routières et ferroviaires, ainsi que des institutions de la santé et de la formation. Bref, l’immigration de masse pèse toujours plus sur notre qualité de vie.
L’immigration de masse est encore et toujours un problème urgent
L’UDC ne voulait plus l’accepter dans l’intérêt des citoyennes et des citoyens de notre pays. Elle a donc récolté des signatures pour une initiative sur la limitation de l’immigration, signatures dont elle a obtenu un nombre record. Voilà qui montre à quel point cette immigration de masse qui ne faiblit pas préoccupe encore et toujours nos concitoyens. Nombre d’entre eux craignent pour leur emploi, car de plus en plus de jeunes travailleurs étrangers, bon marché, viennent occuper le marché du travail, menaçant ainsi surtout les travailleurs dans la cinquantaine.
L’initiative sur la limitation crée des conditions claires
L’initiative sur la limitation lancée par l’UDC exige que la libre circulation des personnes soit renégociée avec l’UE, tout comme le prévoit l’accord en cas de déséquilibre en défaveur d’un partenaire contractuel. Si l’on ne parvient pas à un consensus dans un délai d’un an, la libre circulation des personnes doit être dénoncée. La prophétie selon laquelle l’UE pourrait résilier les accords bilatéraux en guise de représailles relève du pur catastrophisme. Car, premièrement, il s’agit uniquement de six accords des Bilatérales I et non pas des plus de cent accords bilatéraux négociés avec l’UE. Et deuxièmement, l’UE profite tellement des Bilatérales I qu’elle ne veut pas perdre l’un de ses meilleurs clients ou empêcher l’axe routier nord-sud.