Retroussons-nos manches pour renforcer la Suisse !
Les contre-performances électorales de ces derniers mois sont l’occasion pour nous, les membres de l’UDC, de sortir de notre zone de confort afin de faire face à l’adversité avec détermination et innovation. En aucun cas, cette situation ne doit nous amener au défaitisme ! Bien au contraire, c’est dans l’adversité que chacun peut prouver sa valeur et la Suisse a besoin que nous relevions ce défi avec succès.
La pause estivale, couplée à la proximité de notre fête nationale, est pour moi l’occasion de faire le point avec vous : membres, sympathisants, amis et électeurs de l’UDC. Lors de mes nombreuses visites au sein des sections locales, régionales et cantonales, vous avez été nombreuses et nombreux à m’interpeller sur nos récents résultats électoraux. Certains exprimaient des inquiétudes quant à quelques contre-performances, d’autres des idées innovantes pour valoriser notre future politique.
Sortir de notre zone de confort
Depuis le début des années 2000, l’UDC a fortement progressé en Suisse romande, à tous les niveaux, et l’élection du premier conseiller fédéral UDC romand en 2015 marque la fin d’une étape. Désormais, nous devons envisager les années futures de manière innovante et originale car notre progression électorale en dépendra.
L’adversité à laquelle nous faisons face nous oblige à sortir de zone de confort, faute de quoi nous risquons de régresser. Sortir de sa zone de confort veut dire aller à la rencontre de ces Suissesses et de ces Suisses que nous n’avons pas encore vus. Sortir de sa zone de confort veut dire se confronter à la réalité quotidienne de milliers de nos concitoyennes et concitoyens qui ont des choses à nous dire sur l’avenir de notre pays. Sortir de notre zone de confort exige de nous courage et innovation dans notre volonté d’aller vers la population. Il faut aller dans les quartiers difficiles, il faut faire preuve d’originalité dans la manière de capter l’intérêt des gens.
Pour une Suisse forte !
Souvent, j’entends dire qu’il est plus difficile d’être accepté en tant qu’UDC, que les sujets que nous abordons comme les abus de l’asile, l’immigration massive et la sécurité de nos frontières sont difficiles. Je vais être franche ! C’est vrai, nos sujets sont difficiles car les sujets faciles sont déjà accaparés par les autres partis. A l’UDC, nous avons construit notre succès parce que nous avons eu le courage de prendre en main les sujets tabous. Et nous avons le soutien du peuple silencieux. Les Suisses ont soutenu le renvoi des criminels étrangers, l’interdiction des minarets et le frein à l’immigration de masse.
L’UDC lutte comme nul autre pour une Suisse forte et c’est exactement pour ça que nous avons du succès dans les urnes. Les gens nous font confiance car nous avons le courage de nos opinions, mêmes si elles sont difficiles à assumer au quotidien.
A quelques jours du 1er août et à un an des élections fédérales, je veux vous dire que je suis déterminée comme jamais auparavant pour me battre en faveur d’une Suisse forte. Ensemble, prouvons que la Suisse est plus importante que les résultats en demi-teintes des récentes élections cantonales. Nos adversaires pensent nous avoir moralement abattu alors qu’ils ont en réalité planté en nous la petite graine du dépassement de soi et du courage de retrousser nos manches encore plus qu’avant pour renforcer la Suisse.