N’oublions pas les Suisses
La réforme de l’imposition des entreprises est importante pour garantir des emplois sûrs dans les grandes entreprises actives à l’échelle mondiale. Cela n’a pas empêché de nombreux électeurs UDC de rejeter le projet lors de la votation. Ils l’ont fait parce qu’ils craignaient que les cantons imposent davantage les simples citoyennes et citoyens de ce pays afin de compenser des impôts plus faibles sur les entreprises.
On peut comprendre l’attitude de ces votants au vu de tout ce qui se fait en général et de plus en plus pour les étrangères et les étrangers. C’est ainsi que les personnes qui migrent pour des raisons économiques bénéficient notamment de cours de langue et de soins dentaires sans travailler, tandis que la classe moyenne, nos familles et les PME doivent toujours plus débourser et finalement craindre pour leurs emplois et leurs rentes.
L’UDC a toujours exigé que le financement des rentes AVS soit rapidement assuré. Si, comme on l’a proposé, l’assainissement de l’AVS passe, avec 2,2 milliards de francs, dans le projet de réforme fiscale, alors il est on ne peut plus clair à nos yeux que l’augmentation contestée de l’âge de la retraite à 65 ans pour les femmes doit également être reprise dans le projet. On pourrait ainsi disposer de 1,2 milliard de francs supplémentaires pour garantir financièrement l’AVS. Il serait ainsi possible de renoncer à une augmentation de la taxe à la valeur ajoutée (TVA), augmentation qui serait antisociale.
Il est également nécessaire selon moi que nous redirigions à l’avenir encore plus de moyens financiers de la Confédération vers l’AVS. Avec trois milliards de francs pour l’aide au développement et plus de deux milliards pour le domaine de l’asile, nous déboursons en tout, au seul niveau fédéral, autant pour les étrangers que pour notre armée. Il me semble qu’il est temps que l’on pense davantage à nos concitoyennes et concitoyens.