Des millions financent chaque année l’asile illégalement
Quand un requérant demande l’asile, il est pris en charge par la Confédération pendant le traitement de son dossier. Si la demande est refusée, la loi impartit aux cantons de procéder au renvoi du requérant. Dans le canton de Vaud, le Conseil d’Etat n’applique pas la loi. Ainsi des millions de francs payés par les contribuables sont détournés illégalement.
Dans le canton de Vaud, le Conseil d’Etat, à majorité de gauche, a renoncé à procéder aux renvois de requérants d’asile déboutés alors qu’il n’existe pas d’obstacles objectifs à l’application de la loi. Le Conseil d’Etat vaudois, guidé par les dogmes politiques socialistes, agit donc dans la parfaite illégalité et fait payer l’application de ses hérésies idéologiques par les contribuables vaudois. Il s’agit d’appliquer la loi, toute la loi, rien que la loi.
Des millions seront encore perdus ces prochaines années
Cette politique hors-la-loi a entrainé la suppression des subventions fédérales en faveur du canton de Vaud pour déjà 121 requérants déboutés après avoir été pris en charge pendant le traitement de la procédure. Or, si le canton ne procède pas au renvoi, il perd la subvention fédérale et doit donc financier lui-même la prise en charge des requérants déboutés.
Interpellé, le Service des migrations, qui dépend de la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga, a alors estimé que le montant des subventions perdues par le canton de Vaud en raison de sa non-application de loi fédérale entre le 1er octobre 2016 et le 30 septembre 2017 se monte déjà à un million de francs pour les quelque 121 cas précédemment cités.
Le gouvernement vaudois n’ayant pas la volonté de réagir et le nombre de cas se multipliant, ce sont des millions de francs qui seront détournés ces prochaines années par l’Etat de Vaud pour financer une politique hors-la-loi.
Complaisance avec l’illégalité
Refusant de baisser les bras, j’ai saisi la Cour des comptes du canton de Vaud, dont la vocation est de contrôler la bonne utilisation des deniers publics, afin de dénoncer cette pratique hors-la-loi. Cette dernière a repoussé ma demande, ne la jugeant pas prioritaire.
L’argent des honnêtes contribuables est illégalement détourné dans le silence le plus total. Mais pourquoi s’en étonner ? Financer ses projets en faisant payer les autres n’est-ce pas la définition même du socialisme ?