Notre droit ou la burqa
En avril 2011, la France interdisait le port de tenues destinées à dissimuler le visage dans l’espace public. Hooligans, Black Blocks étaient aussi concernés mais c’est la burqa qui fit débat.
À la suite d’un recours, la Cour européenne des droits de l’homme a estimé qu’une telle interdiction pouvait être admise. Hélas, cette loi n’est appliquée qu’à doses homéopathiques, surtout dans les quartiers sensibles où chaque contrôle tourne à l’émeute. Fort de ce laxisme, un braqueur extrêmement dangereux s’est ainsi récemment baladé sans entrave sous sa burqa alors que toutes les polices de France étaient à ses trousses.
Le Comité des droits de l’homme de l’ONU s’immisce dans le processus
La bienveillance dont bénéficient les islamistes ne leur suffit pourtant pas. Le Comité des droits de l’homme de l’ONU s’est donc penché sur le cas. Les 18 juristes internationaux qui constituent cet éminent cénacle s’apprêtent à rendre leurs « constatations » quant à la loi qui « porte atteinte à la liberté religieuse » et discrimine les femmes adeptes de la burqa.
Que fait le Parlement pour éviter d’avoir à mettre en œuvre l’initiative contre la burqa ?
Fort heureusement, l’avis de ce comité n’a aucune valeur contraignante et on imagine mal la France revenir sur une loi qu’elle applique si peu. Tel ne sera pas le cas en Suisse. Le Conseil fédéral et la majorité du parlement tremblent à l’idée de contrarier la moindre instance internationale même consultative. Pour l’heure, deux cantons ont déjà pris les devants mais la question ne devrait pas tarder à se présenter au niveau national avec l’initiative visant à étendre l’interdiction sur l’ensemble de notre territoire. Nos autorités sont déjà tétanisées à l’idée de voir le texte accepté. Les termes de l’initiative sont clairs mais gouvernement et parlement vont bien une nouvelle fois trouver une combine pour priver la volonté populaire du moindre effet. Le 25 novembre prochain, il sera question de savoir si nous sommes en droit de contrarier l’avancée de l’islamisme où s’il convient de se plier à l’avis de 18 personnes majoritairement acquises aux fous d’Allah. En clair, ce sera oui ou la burqa.