Pourquoi les paysans doivent-ils voter OUI à l’initiative pour l’autodétermination
Ce fut notamment le cas en 1998 lorsqu’une majorité écrasante du peuple suisse a dit OUI au nouvel article constitutionnel 104 qui reconnaît les prestations des exploitations agricoles et ancre dans la Constitution fédérale les mesures que doit prendre l’Etat en faveur de l’agriculture (protection aux frontières, paiements directs). L’an passé, 78% des votants ont réitéré leur confiance dans les agriculteurs suisses en votant OUI à l’article 104a sur la sécurité alimentaire.
Il est donc essentiel que la Constitution fédérale reste la référence déterminante pour la conception de la politique agricole et qu’elle ne soit pas minée par des conventions internationales et des traités de libre-échange agricole. Seule l’initiative pour l’autodétermination garantit durablement que le peuple et les cantons puissent décider librement et définitivement des conditions-cadres régissant l’agriculture.
Non merci à une politique agricole type Avenir Suisse!
Si tel n’est plus le cas, des scénarios comme ceux prêchés régulièrement par Avenir Suisse et economiesuisse deviendraient une dure réalité. Rien d’étonnant donc à ce que ce soient ces mêmes milieux qui combattent le plus âprement l’initiative pour l’autodétermination.
Ils savent très bien qu’ils ne peuvent faire passer leurs idées d’une agriculture complètement libéralisée qu’avec l’aide des bureaucrates de Bruxelles et en évinçant le peuple suisse.
Renforcer l’agriculture indigène
La Suisse doit continuer de décider librement et définitivement de la conception de lois importantes comme la loi sur l’aménagement du territoire, la loi sur le génie génétique, le droit alimentaire, la loi sur la protection de l’environnement, la loi sur la protection des animaux, etc. pour permettre à l’agriculture indigène de se distinguer avec des produits de qualité élevée par rapport à la concurrence étrangère.
Un OUI à l’initiative pour l’autodétermination
• garantit durablement le droit de vote des Suissesses et des Suisses;
• protège la démocratie directe, donc le modèle à succès suisse;
• sauvegarde l’autodétermination législative de la Suisse;
• renforce l’agriculture indigène.