Pour renforcer les classes moyennes laborieuses
La classe moyenne est le pilier de notre pays. Cela étant, les salaires stagnent en Suisse, tandis que le coût de la vie, notamment le coût du logement, les primes d‘assurance maladie et les frais de formation augmentent de manière disproportionnée. Mais c’est surtout l‘expansion constante de l‘État-providence qui a un impact négatif sur les salaires de la classe moyenne laborieuse.
Si l’on calcule la charge fiscale pour un couple avec deux enfants, on constate que de nombreuses familles suisses travaillent uniquement pour l’Etat pendant plus de la moitié de l’année. Par exemple, une famille de quatre personnes paie des pourcentages sur leurs salaires pour l’AVS, l’AI, les allocations pour perte de gain, l’assurance chômage, la caisse de pension et l’assurance accidents professionnels et non professionnels. De plus, les pourcentages salariaux de l’employeur viennent encore s’y ajouter. Par ailleurs, les primes d’assurance maladie, l’impôt fédéral direct et l’impôt cantonal sur le revenu et sur la fortune doivent être déduits du salaire disponible. La TVA de 2,5 à 7,7 pour cent vient s’ajouter à toutes les dépenses encourues – qu’il s’agisse de nourriture, de factures de téléphone, de vêtements ou d’ameublement. Si l’on doit utiliser une voiture, viendront s’ajouter encore les dépenses pour la taxe sur les véhicules à moteur et les huiles minérales, la vignette autoroutière et les droits de douane. Enfin, notre budget est grevé par d’autres prélèvements obligatoires tels que les frais d’élimination des déchets et des eaux usées, la taxe sur le tabac, la taxe sur l’alcool, les droits de timbre, les taxes sur les billets ou encore les taxes pour chiens.
Les prestations sociales excessives pèsent surtout sur les classes moyennes
En même temps, la propension à réclamer des prestations de la part de notre système social généreux ne cesse d’augmenter. Il est de plus en plus courant en effet de constater, dans les zones urbaines en particulier, que les crèches sont financées par l’Etat, que l’on dispose de logements sociaux et de primes d’assurance maladie réduites. Mais ces prestations sociales supplémentaires doivent être financées. La classe moyenne laborieuse devra à nouveau passer à la caisse et s’acquitter d’impôts, de taxes et de prélèvements destinés à l’Etat-providence, qui ne cesse de s’étendre. Le financement de l’AVS (RFFA) augmente de 0,3 pour cent supplémentaire les coûts salariaux, qui sont déjà parmi les plus élevés au monde. Les cotisations salariales devraient également être augmentées pour financer le congé paternité. Des impôts supplémentaires sur le salaire mensuel sont également prévus pour la restructuration du deuxième pilier. Parallèlement, le Conseil fédéral veut augmenter la TVA de 7,7 à 9,2 pour cent (plus 1,5 pour cent) afin d’assainir en partie l’AVS.
L’UDC lutte pour moins de redistribution et moins d’Etat
L’UDC, le parti de la classe moyenne, exige quant à elle que la classe moyenne laborieuse soit renforcée. Il faut donc réduire de toute urgence la charge fiscale, les taxes et les prélèvements qui grèvent le budget des citoyens, et la politique doit se défaire d’un système qui conduit à toujours plus de redistribution et à un État de plus en plus présent. Il s’agit d’abord et surtout de penser aux Suissesses et aux Suisses. Chaque jeune Suisse doit, au terme de sa formation, trouver un emploi qui lui convienne. Chaque personne de plus de 50 ans devrait pouvoir garder son emploi et ne pas être remplacée par un travailleur étranger moins cher. La classe moyenne suisse est le pilier principal de la Suisse, tant d’un point de vue économique que politique, il convient donc d’en prendre soin.