Ruiner la sécurité sociale ?
En cas d’acceptation de l‘accord-cadre, l‘UE voudra également faire adopter la directive relative au droit des citoyens de l‘Union – avec des conséquences imprévisibles pour nos assurances sociales, mais surtout pour les caisses communales. Presque tous les nouveaux arrivants ne se priveraient en effet pas de ces généreuses prestations étatiques.
Aujourd’hui, les citoyens de l’UE qui perdent leur emploi au cours de la première année qui suit leur arrivée n’ont pas droit à l’aide sociale. S’ils sont contraints au chômage «seulement» après la première année qui suit leur arrivée, ils reçoivent des prestations d’aide sociale pendant six mois. L’UE veut que cela change. Avec l’introduction de la directive relative au droit des citoyens de l’Union, ces derniers auraient droit durant six mois à des prestations d’aide sociale la première année déjà – et même, dans le cas d’une perte d’emploi ultérieure, à une assistance sociale illimitée!
La situation serait encore plus difficile avec les inactifs. Si, aujourd’hui, ces derniers n’ont en effet plus droit à l’assistance sociale, ils y auraient droit de façon illimitée après trois mois seulement, ce dans l’hypothèse où ladite directive était adoptée! Les étudiantes et les étudiants de l’UE qui ne peuvent se permettre de suivre leurs études en Suisse, doivent actuellement retourner chez eux. Selon la nouvelle directive, ces mêmes étudiants ne devraient plus être exclus de l’aide sociale et pourraient donc profiter de l’ensemble du programme.
Tourisme social en vue
Avouons-le, on ne pourrait en vouloir à aucun citoyen de l’UE de déménager immédiatement en Suisse afin de profiter pleinement de cette manne étatique qui lui tomberait dessus en cas de chômage. Ajoutons encore le fait que, toujours selon cette directive européenne, il pourrait aussi faire venir toute sa famille afin que celle-ci puisse elle aussi bénéficier du programme social, ce qui ne manquerait pas de grever sévèrement les caisses communales!
Les communes seraient ruinées
Les communes qui devront faire face à la forte augmentation des coûts de l’aide sociale à partir de 2020 pour les demandeurs d’asile qui ont immigré en 2015 ne pourraient plus supporter les coûts supplémentaires qui en résulteraient sans une hausse massive des impôts!
En d’autres termes, la Suisse ne doit jamais signer cet accord-cadre, car les conséquences seraient catastrophiques pour nos assurances sociales, et carrément ruineuses pour nos communes.