Coup d’envoi de la campagne électorale : «Liberté et sécurité – je le veux, je le vote!»
Aucun parti de Suisse ne s’engage de manière aussi fiable et rigoureuse que l’UDC pour la liberté, la sécurité, la sauvegarde de l’emploi, la prospérité du pays et la classe moyenne. C’est donc pour la Suisse que l’UDC veut remporter les élections du 20 octobre.
Ce n’est pas par hasard que l’UDC a choisi la boulangerie Nyfeler SA à Aarwangen pour donner le coup d’envoi officiel de sa campagne électorale. L’UDC est le parti de la classe moyenne et s’engage pour toutes celles et tous ceux qui, chaque jour, retroussent leurs manches et travaillent durement, ou ont travaillé pendant toute leur vie. Ces hommes et ces femmes, qui apportent une contribution essentielle à la prospérité de la Suisse, sont cependant de plus en plus sous pression. «La gauche réclame l’introduction de la semaine des 35 heures, un congé parental payé de 24 semaines, des frontières ouvertes pour tous les migrants économiques, y compris un soutien plein et entier de l’Etat durant toute la vie de ces mêmes migrants; et ils veulent, pour financer ces aberrations, ponctionner encore plus la classe moyenne», a relevé Albert Rösti, président de l’UDC Suisse.
La facture devra comme de coutume être payée par la population laborieuse à laquelle des impôts, taxes et redevances en constante croissance laissent toujours moins d’argent pour vivre et s’épanouir. Dernier exemple en date: la tentative de la gauche d’augmenter massivement le prix du carburant (20 centimes ou plus par litre) et de l’huile de chauffage, ce que l’UDC a fort heureusement réussi à empêcher. «La gauche et les Verts veulent règlementer à outrance la Suisse», a déclaré Adrian Amstutz, chef de la campagne électorale, ajoutant que «l’UDC est le seul parti qui s’engage sans concession pour les travailleurs, les artisans et les paysans». Depuis le début de l’année 2018, l’UDC enregistre sans relâche les soucis et les inquiétudes des hommes et des femmes qu’elle rencontre dans son «tour des cantons». Etant donné que l’UDC ne peut atteindre ses objectifs politiques qu’elle a définis de manière on ne peut plus claire, à savoir:
- gérer et contrôler l’immigration,
- sauvegardé la liberté de la Suisse en empêchant son rattachement institutionnel à l’UE,
- alléger le fardeau qui écrase la classe moyenne laborieuse,
elle doit rester le parti de loin le plus fort de Suisse à l’issue des élections 2019 au Conseil national. Son slogan électoral traduit très bien cette volonté: «Liberté et sécurité – je le veux, je le vote.»
«L’UDC est le seul parti qui s’engage sans concession pour la Suisse et pour les valeurs de notre patrie», a souligné Marcel Dettling, conseiller national schwytzois et membre de l’équipe électorale. L’UDC est sans doute le seul parti qui combat avec détermination le rattachement de la Suisse à l’UE selon l’accord institutionnel négocié par le Conseil fédéral, et qui continuera de le faire après ces mêmes élections. Si, en effet, la Suisse devait reprendre automatiquement le droit UE, notre démocratie directe et notre autodétermination appartiendraient au passé. L’UDC veut que les Suissesses et les Suisses puissent décider eux-mêmes des règles et du droit qui régissent leur pays. C’est ainsi qu’elle conçoit la patrie.
L’UDC réclame aussi l’autodétermination en matière d’immigration. Car la Suisse subit toujours chaque année une immigration de dizaines de milliers de personnes, immigration due à la libre circulation des personnes, aux arrivées d’Etat tiers et par le biais du droit d’asile. Résultats: nos infrastructures sont surchargées et nos paysages bétonnés. De plus, les réfugiés économiques représentent un fardeau financier et logistique énorme pour nos institutions sociales et notre système scolaire.
L’UDC mise sur le contact personnel pour mobiliser
Pour atteindre ses objectifs électoraux, l’UDC se présente dans tous les cantons avec ses propres listes et cherche des apparentements de listes avec le camp bourgeois.
Oskar Freysinger, chef de campagne pour la Suisse romande, estime qu’il existe aussi parmi les Romands un potentiel d’électeurs critiques à l’égard de l’UE:
«Nous constatons que les autorités de Paris et de Bruxelles prescrivent de nouvelles lois et régulations sans se préoccuper des intérêts des Français et imposent de nouvelles charges à la classe moyenne. Jusqu’à ce que le peuple se soulève.»
La tâche la plus importante et la plus difficile sera de convaincre les électrices et électeurs de se rendre aux urnes.
«La non-application de l’initiative contre l’immigration de masse, initiative que le peuple a acceptée, a renforcé la désillusion de la population à l’égard de la politique», a constaté Sandra Sollberger (BL), conseillère nationale et membre de l’équipe électorale: «Pour atteindre les 740’000 électrices et électeurs qui nous ont accordé leur confiance en 2015, nous misons non seulement sur les prospectus, affiches, sur Instagram et d’autres canaux de communication, mais surtout sur les contacts personnels.» Par exemple lors de manifestations comme «L’UDC proche de vous» ou grâce aux ambassadeurs électoraux – ils seront probablement plus de 1000 – qui inciteront leurs amis et connaissances à voter. Pour accomplir cette lourde tâche, l’UDC doit pouvoir compter sur l’engagement de tous ses membres et sympathisants.
Le commerce souffre de la bureaucratie de l’UE
Après la conférence de presse, Daniel Nyfeler nous a fait visiter sa boulangerie. L’entreprise familiale existe depuis près de 90 ans et compte aujourd’hui quelque 200 collaborateurs et cinq filiales. Nyfeler ne se prive pas de relever la charge que fait peser la bureaucratie européenne sur les entreprises non exportatrices. L’obligation de déclarer les ingrédients utilisés représente par exemple une charge disproportionnée pour l’entreprise. «Ce sont tout particulièrement les exigences en matière d’étiquetage obligatoire concernant les valeurs nutritives, l’origine des matières premières et les allergènes dans les ventes à découvert qui vont beaucoup trop loin», explique Urs Wellauer, directeur de l’Association suisse des patrons boulangers et pâtissiers. Ce dernier considère en effet qu’il n’est absolument pas nécessaire que les nombreuses entreprises, souvent de petite taille, qui opèrent exclusivement sur le marché intérieur soient contraintes de reprendre la législation de l’UE. «Fort heureusement, poursuit Wellauer, l’association a réussi à éviter cette issue.» gfgfgfgffgf