L’immigration et l’asile toujours hors de contrôle
En publiant ses statistiques sur l’immigration et l’asile, la confédération tente de nous faire croire que la situation est sous contrôle. Or la réalité des chiffres montre que les vannes sont ouvertes et qu’il devient urgent de reprendre le contrôle dans ce domaine qui coûte extrêmement cher aux contribuable de notre pays.
Notre système politique ainsi que notre économie libérale ont fait de la Suisse un modèle de succès économique. Notre pays est prospère et de ce fait, il a développé un filet social généreux. Cette situation attire de nombreuses personnes plus ou moins bien intentionnées qui mettent à mal les équilibres dans notre pays.
Fin 2018, 2’081’169 étrangers vivaient en Suisse. Ils étaient moitié moins il y a une trentaine d’année. Il faut également garder à l’esprit que notre pays naturalise de manière massive. Rien que pour l’année 2018, c’est 42’225 étrangers qui ont été naturalisés et ce chiffre se retrouve plus ou moins chaque année. En effet, la pression migratoire que nous subissons a des impacts négatifs concrets sur la qualité de vie de nos résidents. Nos infrastructures n’ont pas suivi. Nos œuvres sociales généreuses se retrouvent à devoir assumer un nombre disproportionné de personnes issue de l’immigration. Alors que la population étrangère représente un quart de la population suisse, presque la moitié deschômeurs sont de nationalité étrangère dans notre pays et cette proportion augmente dans le cadre des bénéficiaires de prestations sociales. Malgré la volonté exprimée par le peuple Suisse de limiter l’immigration et le semblant de mesures prises par l’Assemblée fédérale, l’année 2018 fut encore marquée par une forte hausse de l’immigration. Au 31 décembre 2018, le solde migratoire total s’est élevé à environ 55’000 personnes, soit 2,9% de plus qu’en 2017. La majorité bénéficie encore de la libre circulation des personnes incontrôlable avec l’UE.
Il est également évident que toutes les personnes entrant et séjournant de manière illégale dans notre pays échappent à toutes statistiques. En 2018, 5’425 personnes ont quitté la Suisse « sans annoncer leur départ ». C’est-à-dire que les autorités ne savent pas si elles se trouvent encore illégalement en Suisse ou si elles ont effectivement émigré dans un autre pays. Selon les estimations, entre 90’000 et 250’000 personnes vivent aujourd’hui illégalement en Suisse.
Politique d’asile erronée
A côté de cette immigration incontrôlée, notre pays est mis sous pression par une politique d’asile qui attire des réfugiés économiques qui ne correspondent pas au but du droit d’asile. Bien que le nombre de nouvelles demandes d’asiles en 2018 se soit monté uniquement à 15’255 personnes, le nombre de personnes dépendant du domaine de l’asile atteint plus de 123’000 personnes.
Non seulement, un grand nombre de requérants ne correspondent pas aux critères de l’asile mais ensuite plus que 90% d’entre eux s’installent ensuite durablement dans le filet social et n’en sortira jamais. Tout cela a un coût énorme pour la Confédération, mais également pour les cantons et les communes qui se retrouveront d’ici quelques années devant une explosion des coûts du social insurmontable.