Il faut en finir avec le droit à l’immigration L’initiative de limitation vient à point
Depuis l’introduction de la libre circulation des personnes, nous n’avons plus été en mesure de décider par nous-mêmes qui peut venir en Suisse. Au 31 décembre 2018, 8’542’300 personnes vivaient dans notre pays, dont 25,1% d’étrangers. Autrement dit, la Suisse a connu une augmentation de plus d’un million de personnes – ce qui est considérable en seulement 13 ans!
Lorsqu’on vous dit que l’immigration diminue, que seulement 59 338 personnes sont venues dans notre pays en 2018, ce n’est évidemment pas exact. Le nombre de nouveaux arrivants en Suisse s’est élevé à 140’087 tandis que 80’749 ont quitté le pays. Mais 140’087 nouveaux arrivants qui doivent être intégrés! Voilà qui a un impact surtout dans les écoles! Dans de nombreux bâtiments scolaires, le «Plan d’études 21» signifie que 21 enfants étrangers sont assis dans la classe….
Main-d’œuvre qualifiée ou nouveaux chômeurs?
De toutes celles et ceux qui sont venus officiellement chez nous, il n’y en a même pas la moitié qui travaille, 42’636 personnes sont en effet venues en vertu du regroupement familial. Pour ce qui est des chômeurs, environ 50% sont des étrangers. La situation est aisément compréhensible, puisque ces mêmes étrangers exercent également les emplois les moins qualifiés, qui tendent à disparaître. Pourquoi dès lors laisser entrer encore plus de personnes non qualifiées? Et pourquoi laissons-nous entrer dans notre pays des personnes provenant de secteurs où le taux de chômage est déjà le plus élevé? Il est en effet pour le moins absurde que, parmi le top 5 des secteurs d’immigration, le numéro un soit l’hôtellerie et la restauration avec plus de 5’000 immigrés – alors que ce même secteur connaît un taux de chômage extrêmement élevé. Soit exactement 10’477 chômeurs au 31 décembre 2018 pour être précis.
L’immigration n’est pas sans CO2
Les milieux qui se prononcent en faveur d’une immigration sans entraves sont-ils réellement conscients qu’il faut aussi construire des appartements et agrandir le réseau routier pour ces nouveaux arrivants? Que la nourriture, les meubles et les objets du quotidien doivent être produits et distribués et que les déchets doivent être collectés? Que les infrastructures doivent être construites et exploitées? Et qu’il est nécessaire d’avoir une économie florissante pour payer toute cette croissance, ces utopies vertes et surtout pour faire face à l’explosion des coûts sociaux? Les conséquences de cette immigration sans entraves ne sont pas seulement l’explosion des coûts sociaux – 6 assistés sur 10 sont des étrangers – mais aussi la criminalité endémique, la baisse rapide du niveau d’éducation, l’augmentation des loyers, la densification du milieu bâti, la consommation massive d’énergie, plus de 25 000 heures de bouchons, les trains bondés, le stress de la densité. Force est de constater que l’on a de plus en plus le sentiment d’être un étranger dans son propre pays. Limiter l’immigration est l’impératif du moment. Il faut en effet mettre un terme au droit légal de 500 millions de citoyens de l’UE à une immigration libre dans notre petit pays. Système de protection sociale élargi et immigration libre sont antinomiques. Nous devons une fois pur toute contrôler et piloter nous-mêmes l’immigration!