La majorité des immigrants ne nous sont d’aucune utilité
Depuis l’introduction de la libre circulation des personnes, plus d’un million d’entre elles ont immigré en Suisse. Les milieux politiques et les entreprises se plaignent pourtant encore et toujours d’un manque de travailleurs qualifiés. L’initiative de limitation garantit une immigration modérée et contrôlée dans l’intérêt de notre pays.
Les partisans de la libre circulation des personnes affirment que la Suisse dépend de l’immigration parce qu’elle souffre d’un manque de travailleurs qualifiés. Il est bien sûr évident que notre pays a besoin de travailleurs bien formés. La question est seulement de savoir qui finira par venir chez nous. Même des experts libéraux de renommée internationale, comme l’économiste et prix Nobel Milton Friedmann, affirment que si le commerce et les monnaies peuvent être libéralisés, tel n’est pas le cas de la migration, à moins que l’aide sociale ne soit abolie, ce qui est bien sûr irréaliste. Se pose donc la question suivante: les gens qui viennent dans notre pays sont-ils vraiment bien formés pour la plupart? Et dans quelles branches constate-t-on une arrivée massive, même si le chômage y est déjà élevé?
En 2019, quelque 140’544 personnes ont immigré en Suisse. Un chiffre qui correspond à la population de Lausanne. Seule la moitié d’entre elles environ s’est lancée dans un emploi rémunéré. L’autre moitié est arrivée en Suisse sans contrat de travail ou par le biais du système d’asile. Le regroupement familial en représente la part la plus importante, avec 40’197 personnes. Cette forme d’immigration implique souvent des coûts sociaux supplémentaires et des mesures d’intégration coûteuses.
L’immigration malgré un taux de chômage élevé
Bien que l’on parle constamment d’une pénurie de travailleurs qualifiés, la moitié des immigrants ne viennent pas dans notre pays pour y travailler. Ces derniers ne paient ni impôts ni cotisations de sécurité sociale. On relève parallèlement une concentration de la main-d’œuvre étrangère dans certaines branches de l’économie. Un exemple: fin décembre 2019, 9478 personnes étaient enregistrées comme étant au chômage dans les branches de l’hôtellerie et de la restauration. Néanmoins, 6542 personnes ont immigré des États de l’UE/AELE pour travailler justement dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration.
L’initiative de limitation dit stop à de tels non-sens. Celles et ceux qui disent OUI le 27 septembre à l’initiative de limitation disent OUI à une immigration raisonnable, contrôlée et taillée sur mesure pour les besoins de la Suisse.