Tout pour l’initiative de limitation
Les faits relatifs à l’immigration, que vous trouverez dans cette édition de Franc-Parler, parlent très clairement en faveur de l’initiative de limitation. Plus de 150 000 chômeurs, plusieurs centaines de milliers de personnes au chômage partiel et des vagues imminentes de licenciements menacent la place économique suisse. Il est scandaleux de constater que le Conseil fédéral ne pouvait pas aller assez vite pour rouvrir les frontières, afin que des milliers d’étrangers bon marché de l’UE déboulent à nouveau sur notre marché du travail. Cette situation est préjudiciable pour nous tous, mais surtout pour les salariés suisses plus âgés – qui trouvent difficilement un emploi à partir de 55 ans. Le Conseil fédéral et le Parlement reconnaissent certes que la libre circulation des personnes est préjudiciable. Mais au lieu de reprendre en main la gestion de l’immigration, le voilà qui utilise l’argent des contribuables pour créer une rente de licenciement. En clair: au lieu de leur donner des perspectives, on donne une rente aux travailleurs âgés et on les rejette. C’est non seulement coûteux, mais aussi indigne.
Avec un «oui» clair à l’initiative de limitation le 27 septembre, nous pouvons aller à la racine du problème et garantir des emplois pour les ressortissants suisses avec des salaires suisses et résoudre dans la foulée un certain nombre d’autres gros problèmes. Car ce n’est que si nous autres, Suisses et Suissesses, gérons à nouveau notre propre immigration, comme il se doit dans un pays souverain, que nous éviterons l’effondrement de nos infrastructures, la disparition de nos terres agricoles et le pillage de nos assurances sociales.
Je suis convaincu que nous pouvons remporter ce vote. Mais la résistance de nos adversaires, qui veulent depuis longtemps que la Suisse rejoigne l’UE, est énorme. C’est pourquoi nous devons tous être solidaires et faire tout notre possible en août et en septembre pour que nos concitoyennes et concitoyens se rendent aux urnes avec détermination.
Je voudrais à présent vous remercier une fois de plus pour votre remarquable engagement en faveur du parti et de la Suisse. Je vous remercie également de bien vouloir accorder toute votre confiance et votre soutien au nouveau président qui sera élu le 22 août, comme vous l’avez fait à mon égard. Dans une récente interview, j’ai dit qu’être président de l’UDC était l’un des plus beaux défis à relever. Le fait que ce soit le cas, c’est aussi grâce à vous, à vos nombreux contacts et à l’enthousiasme avec lequel vous oeuvrez pour l’UDC et pour la Suisse. Être votre président a été un plaisir, je suis maintenant heureux de passer la main et de continuer à faire de la politique, comme vous toutes et tous. Nous le devons aux futures générations. Et je me réjouis d’ores et déjà de vous revoir.