S’engager pour le plus beau pays du monde
Nous apprenons tous au fil de ces dernières semaines à quel point le monde est vulnérable: le coronavirus s’est en effet propagé à une vitesse inattendue dans le monde entier en raison de la mondialisation. La chute des cours de la bourse, le chômage partiel, les annulations d’événements et les interdictions de manifestations causeront un préjudice économique incalculable. Les camions bloqués à la frontière allemande transportant des masques de protection ou le manque de produits désinfectants dans les hôpitaux montrent que même en Europe, les différents pays ne se préoccupent que d’eux-mêmes en cas de crise. Dans le même temps, des millions de réfugiés veulent fuir la Turquie pour venir en Europe. Et si la frontière grecque venait à tomber, notre pays serait à nouveau confronté à des défis majeurs en matière d’asile.
Je vois, dans le contexte qui est le nôtre actuellement, la confirmation que nous avons vu juste concernant nos priorités politiques: indépendance par rapport à l’UE, prévention de l’immigration massive et faible niveau de réglementation avec des taxes et des impôts peu élevés. Ce dernier point exige de combattre les nouvelles interdictions, les prescriptions et les prélèvements imposés par la loi sur le CO2.
L’indépendance signifie notamment que nous puissions compter sur un approvisionnement indépendant en nourriture et en énergie. Il faut le rappeler à la population, alors que les demandes de plus en plus nombreuses et contradictoires des Verts et de la gauche menacent justement de réduire la production de nourriture et d’énergie.
La prévention de l’immigration de masse passe par la suppression de la libre circulation des personnes. Nous voterons à ce sujet le 17 mai. Le présent Franc-Parler se focalise sur cette votation. Nous avons besoin de votre soutien plein et entier pour ce faire, afin de garantir la sécurité de l’emploi et de bons salaires en Suisse.
En tant que membre de la direction de la campagne pour l’initiative sur l’immigration de masse, en tant que directeur de campagne et, plus récemment, en tant que président, j’ai été à la pointe de ces objectifs au cours des huit dernières années. Je l’ai toujours fait avec beaucoup de motivation et de conviction. Grâce notamment aux milliers de membres de notre parti qui travaillent de manière désintéressée dans tout le pays. Je me suis toujours senti soutenu par vous et je vous en remercie vivement.
Il faut poursuivre ce travail, car la Suisse a besoin de nous toutes et tous. Considérez votre action comme une contrepartie au privilège de vivre dans le plus beau pays du monde. Je fais la même chose et si ce n’est plus comme président du parti, ça sera avec un plus grand engagement dans les affaires politiques.
Je vous dis donc au revoir en tant que président. Et j’espère vous revoir bientôt engagés politiquement pour le plus beau pays du monde!