Oui à la liberté : le Conseil fédéral doit refuser l’accord-cadre avec l’UE
Le 27 septembre dernier, la majorité de la population a rejeté l’initiative pour une immigration modérée. La campagne a été marquée par l’atmosphère anxiogène générée par l’alliance contre-nature qui s’est dressée contre l’UDC. Toutefois, le « OUI » de près 40% des Suissesses et des Suisses à l’initiative de limitation montre que la population ne veut pas de l’accord institutionnel avec l’UE. Le Conseil fédéral doit le signaler sans délai à Bruxelles.
Environ 60% du peuple suisse a rejeté l’initiative de limitation. Alors que les résultats définitifs n’étaient pas encore connus, plusieurs voix se sont fait entendre pour affirmer qu’il fallait maintenant conclure l’accord institutionnel qui soumet la Suisse à l’UE, car, désormais plus rien ne s’y opposait.
Or, il n’en est rien ! Le refus de l’initiative de limitation est tout sauf un chèque en blanc pour les partisans de l’accord institutionnel. En effet, il y a un an, aux élections fédérales, l’UDC avait obtenu 25,6 % des voix, ce qui est bien moins que les 38,29%, soit 1 233 953 personnes, qui ont voté pour l’initiative de limitation alors que notre parti luttait seul contre tous.
Les négociations sur l’accord-cadre doivent maintenant être interrompues !
« Que celui qui a des oreilles pour entendre entende (Mt 13:9) » nous dit l’évangéliste. Les élites politiques et économiques qui agissent en Suisse seraient inspirées de suivre ce sage conseil et d’entendre ce que le peuple leur dit. Or, avec près de 40% de gens qui ont ouvert les yeux et veulent plus de liberté et de souveraineté en Suisse, l’accord institutionnel avec l’UE n’a – fort heureusement – aucune chance de duper la majorité des gens.
Cet accord prévoit que la Suisse reprenne automatiquement le droit communautaire pour toutes les modalités qui réglementent l’accès au marché. Si la Suisse refuse, la Cour de justice de l’UE aura le dernier mot et pourra nous imposer des sanctions. En clair : notre démocratie serait reléguée sous l’autorité du droit étranger et notre droit de vote soumis aux amendes de juges étrangers.
Il reste désormais au Conseil fédéral de faire la seule chose qui reste à faire : assurer la liberté de la Suisse et abandonner l’accord-cadre.
Merci beaucoup !
De nombreux membres et sympathisants de l’UDC ont travaillé d’arrache-pied et avec courage pour obtenir un OUI à l’initiative de limitation. Que ce soit par des courriers de lecteurs, des actions de stand ou sur les réseaux sociaux, ils ont agi avec conviction et énergie. Au nom de la direction de la campagne, je tiens à vous remercier toutes et tous chaleureusement. Cet engagement était et reste nécessaire pour défendre et valoriser une Suisse libre et sûre !