Première AG numérique de l’UDC Suisse – Les délégués de l’UDC demandent le rejet de l’accord institutionnel avec l’UE
Le 24 octobre, les délégués de l’UDC Suisse ont adopté les mots d’ordre pour les votations du 29 novembre. Crise du coronavirus oblige, l’assemblée des délégués a dû être organisée dans un espace numérique, à savoir en ligne. L’intérêt qu’elle a suscité n’en a été pas moins grand si l’on en juge par le nombre de personnes qui ont participé au live-stream: 800!
La situation était déjà quelque peu inhabituelle lorsque le président du parti, Marco Chiesa, a accueilli les délégués de l’UDC Suisse en live-stream. Etant donné que les manifestations sont interdites actuellement, l’assemblée des délégués de l’UDC Suisse du 24 octobre a dû opter pour un format numérique. Les délégués ont de la sorte pu adopter comme prévu les mots d’ordre pour la votation du 29 novembre. En outre, une résolution contre l’accord institutionnel avec l’UE, résolution qui avait été précédemment adoptée par le comité du parti, a été approuvée à une large majorité. Cette résolution demande au Conseil fédéral de rejeter l’accord institutionnel avec l’UE. La résolution contient 12 points, qui reprennent l’évaluation et les revendications de l’Union démocratique du centre (UDC) concernant cet accord. Ces questions sont bien plus que des questions secondaires telles que la directive sur la citoyenneté européenne, la protection des salaires et les aides d’État (voir encadré ci-dessous). La principale critique de l’UDC à l’égard de l’accord institutionnel est qu’avec ce dernier, la Suisse perdrait son autodétermination.
Les délégués disent résolument NON aux deux initiatives de l’extrême gauche
Pour la votation populaire du 29 novembre, les délégués ont rejeté à une forte majorité les deux initiatives de l’extrême gauche «Entreprises responsables – pour la protection de l’être humain et de l’environnement» et «Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre.»