La gauche caviar : bailli du peuple suisse
Les analyses ADN les plus récentes ont confirmé ce que tout le monde supposait : la Gauche caviar et le bailli Gessler ont un ancêtre commun. Dont ils ont hérité leur addiction commune aux taxes en tous genres, leur paranoïa du chapeau, ainsi que leur haine obsessionnelle à l’encontre de la liberté et des paysans.
La gauche suisse s’est tenue du côté des travailleurs tant qu’elle en a eu besoin. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. A force d’exiger, au nom du peuple, une protection de l’Etat toujours plus étendue et des contrôles et autres interventions toujours plus nombreux sur la société, la gauche a remplacé peu à peu son électorat populaire par une clientèle de privilégiés : fonctionnaires toujours plus nombreux, associations subventionnées toujours plus dépendantes, acteurs économiques œuvrant en symbiose toujours plus forte avec l’Etat jusqu’à dépendre parfois entièrement des budgets publics.
La chemise de Tell contre celle de Gessler
Au bout du compte, la lutte des classes qui opposait jadis les travailleurs aux patrons sur la question des salaires a cédé le pas à une nouvelle lutte des classes qui oppose désormais la clientèle de l’Etat (fonctionnaires, secteurs s u bve nt i on n é s ) aux contribuables qui leur versent leurs salaires. Les travailleurs-contribuables étant devenus les cochons de payants, c’est tout naturellement que la gauche a troqué l’habit de Guillaume Tell pour celui du bailli Gessler. Un percepteur.
Condamnés à nourrir leur insatiable clientèle électorale comme le bailli de jadis engraissait son seigneur, les partis rouges rosesverts + se sont mués en inventeurs compulsifs de nouvelles tâches étatiques, nécessitant de nouveaux contrôles, justifiant de nouveaux impôts, taxes et autres redevances qui pleuvent sur le dos courbé d’une classe moyenne désormais corvéable à merci. : le bailli G (Gessler ou Gauche, c’est vous qui voyez) a toujours soif, n’en a jamais assez.
Pour justifier sa fringale, le percepteur convoque la morale : les taxes ne sont pas excessives puisqu’elles sont « climatiques », les mesures sont démocratiques puis qu’elles sont « écologiques », la liberté n’est pas bafouée puisque nous sommes en « Etat de droit », les paysans ne sont pas persécutés mais rééduqués, eux qui s’obstinent à déserter la civilisation des trottinettes qui fleurit dans les hypercentres en lui préférant, on ne sait pourquoi, un habitat rural nécessitant un véhicule là où ne devraient être autorisés que le loup et le chat haret.
Et puis, le bailli, qui craint la révolte se doit de dépister les dissidents : hier comme aujourd’hui, il fait hisser le symbole de son autorité au sommet d’une perche, respectivement à la une des médias de service public, et exige un signe d’allégeance de chacun. Celui qui refuse est banni. Enfin, le bailli sert un prince étranger, von Habsburg hier, von der Leyen aujourd’hui, c’est très officiellement en effet que la gauche caviar milite contre le peuple suisse qui n’en veut pas et pour l’adhésion de la Suisse à l’UE, inscrite comme un but stratégique au programme du parti socialiste.
Rien de nouveau, donc, sous le soleil des Alpes, gageons que le courage sera à nouveau au rendez-vous et que la flèche de la démocratie directe réglera son compte au bailli du jour.