Non à la loi néfaste sur le CO2 – La population rurale active paie la facture
Une fois de plus, nous votons sur une loi qui désavantage massivement la population rurale. La loi sur le CO2 augmente le prix du litre d’essence et de diesel de 12 centimes. Cela signifie que la conduite d’une voiture et la vie de toutes les personnes qui dépendent des voitures deviendront massivement plus chères.
Je vis à plus de 1000 mètres au-dessus du niveau de la mer. La gare la plus proche se trouve dans la vallée. Tous ceux d’entre nous qui vivent à la campagne et loin des grands axes de transport sont dépendants de la voiture. Et ceci jusqu’au prochain arrêt des transports publics. Soit je marche plus d’une demi-heure pour aller à la gare, soit je prends la voiture. Il n’y a pas d’alternative ici, comme on le prétend avec la loi sur le CO2, il y a seulement une augmentation de prix. Avec la voiture, je suis également dépendante d’un véhicule à quatre roues motrices. Sinon, je n’aurais pas pu rentrer chez moi très souvent cet hiver. Car même si les Verts nous disent le contraire depuis près de 40 ans : Il y a encore beaucoup de neige en Suisse.
L’exode rural sera encore renforcé
Nous avons déjà vu qu’une majorité du Conseil fédéral et du Parlement encourage l’exode rural avec la restriction de la déduction pour les pendulaires. Depuis 2016, les personnes qui se rendent à leur travail en voiture ne peuvent plus déduire les frais réels de leurs impôts, mais doivent se contenter qu’un maximum de 3000 francs. Cela nous a été imposé par le projet de loi sur le financement et l’expansion de l’infrastructure ferroviaire. Depuis lors, ceux d’entre nous qui viennent de la campagne et qui dépendent de la voiture financent les transports publics. Avec la loi sur le CO2 soumise le 13 juin au vote, la population rurale active sera une fois de plus pénalisée et les gens seront poussés vers les villes.
En augmentant l’essence et le diesel de 12 centimes par litre, la redistribution passe à la vitesse supérieure : deux tiers seront redistribués directement et un tiers ira dans un fonds dit « climatique ». Ce fonds est destiné à financer, entre autres, des stations de voitures électriques, des rénovations respectueuses du climat, des systèmes de chauffage sans CO2 ou des entreprises suisses innovantes ; il sera géré par le département de la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga.
Alors soyons clairs: mis à part quelques projets symboliques en montagne, c’est surtout l’économie dispendieuse de gauche et verte qui sera stimulée. À l’instar de « l’industrie » de l’asile, une industrie de l’environnement a vu le jour ces dernières années. Elle s’appuie sur des aides publiques généreuses et veut évincer du marché les énergies moins chères qui ne lui conviennent pas. Et ce, au détriment des habitants des campagnes qui se lèvent tous les matins pour aller travailler en voiture, qu’ils soient artisans, employés ou entrepreneurs. Et ceci aux dépens des personnes et des familles qui se prennent elles-mêmes en mains et contribuent au standard économique élevé de notre pays.
Soyons fermes et unis contre cette loi sur le CO2 : elle est non seulement coûteuse et inutile, mais elle est surtout injuste pour la population rurale. Par conséquent, il n’y a qu’une seule réponse le 13 juin : un « non » clair à la loi sur le CO2 !