Stop à la mégalomanie verte !
La gestion de la crise de la pandémie par le Conseil fédéral a déjà causé suffisamment de dégâts à la population suisse. Les projets de mégalomanie verte sont la dernière chose dont elle a besoin à l’heure actuelle.
Le Conseil fédéral veut continuer à gérer arbitrairement nos vies, alors qu’il n’a plus aucune base sanitaire pour le justifier. Les scénarios apocalyptiques prédits il y a plusieurs semaines ne se sont pas concrétisés. Et les premières mesures décidées en avril sont beaucoup trop modestes et restent arbitraires voire contradictoires. La position de l’UDC se reflète dans nos principes : liberté et sécurité. La liberté signifie la responsabilité individuelle et la levée des restrictions, la sécurité signifie l’application de concepts de protection, de tests et de vaccinations. Il est grand temps que les citoyens et l’économie retrouvent une forme de normalité qui garantisse des perspectives d’avenir aux jeunes, aux familles et aux entrepreneurs. C’est pourquoi nous demandons que la « situation extraordinaire » soit levée.
Prévenir de nouvelles taxes et interdictions
Mais ce n’est pas seulement la gestion de crise chaotique du Conseil fédéral qui nous préoccupe. Nous devons à tout prix empêcher les nouvelles taxes et interdictions que les Verts veulent introduire par le biais des deux initiatives agricoles extrêmes et de la loi sur le CO2. Nous voterons sur ces trois projets de loi le 13 juin. Tous les trois méritent un « non » clair et sans équivoque.
Nous ne voulons pas d’un monstre bureaucratique appelé la loi sur le CO2 ! Et nous ne voulons pas voir la classe moyenne s’appauvrir. Les nouvelles taxes entraîneront des coûts supplémentaires allant jusqu’à 1500 francs par année pour les ménages suisses. En outre, il faut s’attendre à une augmentation générale du prix des biens de consommation courante.
Les initiatives agricoles ne sont pas moins dangereuses. Elles mettraient le secteur primaire suisse à genoux et affaibliraient gravement notre autosuffisance alimentaire. Sans compter l’effet pervers de l’augmentation des importations de denrées alimentaires en provenance de l’étranger, où les normes environnementales sont beaucoup moins sévères qu’en Suisse.
Les euroturbos travaillent secrètement à notre asservissement
Nous ne devons pas sous-estimer le défi européen. Ne nous laissons pas tromper par «la mort apparente » de l’accord institutionnel ! Dans les coulisses, les euroturbos de tous les partis continuent à travailler secrètement pour soumettre la Suisse à l’Union européenne. De la proposition d’harmonisation fiscale avec l’UE en échange de la protection des salaires par les Verts au projet libéral appelé « Swisslex 2.0 » avec l’intention d’adopter le droit européen de manière autonome et automatique. Toutes ces propositions sont hors de question pour l’UDC et nous les combattrons tant au Parlement que dans les urnes.
Comme toujours, je vous remercie, chers et chères membres de notre parti, de votre indéfectible engagement en faveur d’une Suisse libre et sûre !