Le 28 novembre, un vote pour la liberté
Quand, en mars dernier, le Parlement a révisé la loi Covid, les risques que nous dénoncions pour nos libertés paraissaient abstraits. Depuis le 13 septembre, ce sont devenus des réalités vécues en Suisse. En imposant le pass Covid, le Conseil fédéral a provoqué une véritable fracture sociale.
La stratégie est claire : il s’agit de pourrir la vie des non-vaccinés au point que la vaccination leur apparaisse comme l’unique moyen de retrouver une vie normale, une vie sociale surtout, particulièrement pour les jeunes et spécialement pour les étudiants dont le droit à la formation est gravement mis en cause. Le pass Covid, c’est par là l’outil d’une obligation vaccinale qui ne dit pas son nom avec son corollaire : le confinement qui ne dit pas non plus son nom infligé aux non-vaccinés.
Qu’on ne se trompe pas sur notre propos. Il ne vise pas le vaccin, mais seulement son obligation déguisée qu’aucun élément objectif ne justifie dans la situation sanitaire actuelle. Notre propos est beaucoup plus fondamental : nous parlons de nos libertés et ce sont ces libertés que nous voulons défendre, avec les personnes vaccinées dont nous respectons le choix. Car nous ne tomberons pas dans le piège qui consiste à dresser les personnes vaccinées contre les autres.
Ce pass Covid, c’est le cœur de la loi soumise au peuple, avec son corollaire : la base légale pour le traçage électronique de masse et par là, le glissement de notre société vers une sorte de société à la chinoise dans laquelle l’Etat s’assure un contrôle toujours plus grand sur les citoyens.
Plus fondamentalement, ces outils de discrimination et de contrôle social trouvent leur origine dans la situation particulière fondée sur la loi sur les épidémies, c’est-à-dire dans un régime d’exception que la majorité de centre-gauche du Conseil fédéral n’en finit pas de maintenir, contre toute évidence basée sur des faits objectifs, contrairement à ce que demande l’UDC, avec des dégâts énormes pour notre économie mais plus encore sur le lien social.
Cette politique, c’est une suite de promesses non tenues. En avril 2021, le Conseiller fédéral Berset promettait que la phase de normalisation commencerait lorsque tous les adultes qui le souhaitent auraient été vaccinés. Nous y sommes. Et pourtant, on ne voit toujours pas le bout du tunnel. Quant à la stratégie de sortie de crise que nous promettait M. Berset, nous l’attendons toujours. Pourtant, les statistiques de mortalité et des hospitalisations n’ont jamais été aussi basses. Des études universitaires fiables https://www.corona-immunitas.ch/fr/ montrent en outre que le nombre des personnes immunisées est bien plus élevé que nous le disent l’OFSP et le Conseil fédéral. L’objectif devrait être l’immunité collective. La logique commanderait donc de s’en assurer en multipliant des tests sérologiques remboursés et de maintenir la gratuité des tests (pensons aux étudiants et aux personnes à bas revenus). Nous en avons les moyens, nous qui croyons devoir payer à l’UE 1,3 milliard de « cohésion ». Au lieu de cela, le Conseil fédéral va nous envoyer des espèces de témoins de Jehovah faire du porte-à-porte. Que dire encore d’une politique qui, alors que l’on ne voit que trop la nécessité de disposer de lits de soins intensifs en nombre suffisant, a laissé démanteler notre système hospitalier ?
La Suisse est le seul pays au monde dans lequel les citoyens ont le droit de se prononcer sur la gestion de cette crise. Le 28 novembre, le monde entier aura les yeux rivés sur nous, sur le résultat d’un scrutin qui sera un référendum pour la liberté, mais aussi sur la manière dont le Conseil fédéral a géré et gère encore cette crise. Ne manquons pas cette occasion ! Libérons-nous du pass Covid et obligeons le Conseil fédéral à nous laisser sortir enfin de cette crise en disant NON à cette révision liberticide de la loi Covid !