Indépendance et liberté : l’armée est notre dernier recours !
La guerre en Ukraine a laissé le monde sous le choc. Ce que beaucoup ne voulaient plus imaginer est devenu une amère réalité : nous sommes à nouveau en guerre en Europe ! Ce n’est que grâce à l’UDC qu’il existe encore une défense nationale dans notre pays. L’armée a désormais un besoin urgent de plus d’argent et de soldats.
Nous ne vivons pas dans un monde bisounours, comme nous l’ont trop longtemps laisser croire les partisans de la suppression de l’armée, le GSsA particulier suivi par la Gauche pastèque! Les médias et les partis de gauche se sont beaucoup moqués des « va-t-en-guerre » de l’UDC. Il s’avère désormais que la paix ne va pas de soi. Et alors que personne ne sait comment ce conflit va évoluer, l’importance d’une armée bien équipée nous est rappelée de manière drastique.
Notre armée de milice garantit aux citoyens leur vie et leur intégrité corporelle, leur propriété, leurs droits démocratiques directs et, en fin de compte, le territoire de notre Confédération. L’armée – nous autres citoyennes et citoyens – protège et défend l’intégrité de notre territoire et ses habitants contre toute agression extérieure. C’est pourquoi ce dernier rempart de notre souveraineté et de notre liberté ne doit jamais faire défaut !
La commission ad hoc dit oui à une augmentation du budget de l’armée
La Suisse a une armée de défense ! Nous n’avons pas une armée pour agresser, mais une armée de citoyens pour préserver notre indépendance. C’est pourquoi la Suisse n’est pas membre de l’OTAN et n’appartient pas non plus à l’UE et à sa politique commune de sécurité et de défense. Notre pays fait confiance à sa neutralité armée, qui a fait ses preuves. Celle-ci nous a préservés des conflits depuis plus de 200 ans.
En raison des événements géopolitiques, il est maintenant temps d’augmenter sensiblement les dépenses de notre armée. Celle-ci ne reçoit actuellement que 0,7 pour cent du produit intérieur brut. C’est l’un des indices les plus bas au monde et bien trop faible si l’on considère que l’objectif de l’OTAN ascende les deux pour cent. La Commission de la politique de sécurité du Conseil national a reconnu les signes du temps. Par 13 voix contre 9, elle a déposé une motion lors de sa séance de mars. Cette intervention charge le Conseil fédéral d’augmenter progressivement les dépenses de l’armée à partir de 2023. D’ici 2030, l’armée devra disposer d’au moins 1 pour cent du produit intérieur brut ou de 7 milliardsde franc. L’intervention sera prochainement soumise au Parlement.
La neutralité armée est aussi valable aujourd’hui
Il est impératif d’augmenter également les effectifs de l’armée, notre meilleure garantie contre les menaces extérieures. D’un point de vue militaire, le mandat constitutionnel de l’article 58 de notre Constitution fédérale ne pourrait plus être rempli actuellement. La raison est simple : notre armée serait trop réduite en cas d’urgence. Rien d’étonnant à cela, puisque ses effectifs n’ont cessé de régresser depuis la fin de la guerre froide, passant de plus de 600’000 (Armée 61) à 100’000 militaires actuellement.
Or, la guerre et aux portes de l’Europe ! La sécurité doit redevenir la priorité absolue de notre pays. C’est la seule façon de préserver notre indépendance et notre liberté, aujourd’hui comme demain ! A cet égard, la neutralité armée reste le moyen le plus sûr de préserver les intérêts de la Suisse en cas de guerre. Elle présuppose toutefois une défense nationale crédible. Le conflit ukrainien montre de manière claire qu’au 21e siècle, un pays ne doit pas se contenter de défendre sa liberté dans le cyberespace. Mais aussi concrètement sur le terrain. Nous avons besoin d’une armée capable de défendre notre sécurité ! Il est donc urgent de remettre les pendules à « minuit moins une…seonde » pour assurer notre indépendance et notre sécurité.