Pour un avenir sûr et libre !
La pression exercée par l’UDC depuis des années a porté ses fruits : le 26 mai 2021, le Conseil fédéral a rompu les négociations sur l’accord institutionnel entre la Suisse et l’UE. Mais l’UE pose déjà de nouvelles exigences à la Suisse. Ainsi, la préservation de la souveraineté et de l’indépendance, et donc de la liberté de la Suisse, restera la mission principale de l’UDC durant la deuxième moitié de cette législature.
Durant la première moitié de la 51e législature 2019-2023, l’UDC a remporté des succès importants au Parlement et dans les urnes. Ainsi, le 26 mai 2021, le Conseil fédéral a décidé de ne pas signer l’accord institutionnel entre la Suisse et l’UE et de rompre les négociations. Par ailleurs, la loi sur le CO2 a été rejetée le 13 juin 2021. Les deux initiatives agricoles extrêmes ont également été rejetées grâce à l’engagement de l’UDC. Notre parti a également remporté un grand succès auprès des électeurs, malgré l’opposition de tous les autres partis, en disant oui à l’interdiction de se dissimuler le visage. Les Suisses ont ainsi donné un signal fort contre l’islam politique. Enfin, l’UDC a obtenu du Parlement qu’il suspende le pacte de l’ONU sur les migrations. Celui-ci restreindrait massivement l’autodétermination des Suisses en matière de politique des étrangers et d’immigration.
L’UDC sera également sollicitée durant la deuxième moitié de la législature. Sa tâche principale reste la préservation de la souveraineté et de l’indépendance, et donc de la liberté de la Suisse. L’UDC continuera à combattre vigoureusement les nouvelles exigences de l’UE concernant la reprise automatique du droit européen, le règlement des litiges par la Cour de justice de l’UE, la reprise du régime des aides d’Etat de l’UE et des contributions régulières à la cohésion à hauteur de celles de la Norvège, membre de l’EEE.
Bien que le peuple et les cantons aient décidé il y a près de huit ans de contrôler l’immigration par des plafonds annuels et des contingents, ce mandat constitutionnel n’a toujours pas été mis en œuvre. Au cours des huit dernières années, plus de 438’000 personnes de plus sont entrées en Suisse que celles qui en sont sorties. Cela correspond à plus que le nombre d’habitants de la ville de Zurich. Sans contre-mesures, la Suisse comptera plus de 10 millions d’habitants en 2035 (1990 : 6,7 millions d’habitants). L’UDC se bat pour que l’immigration des étrangers soit gérée de manière autonome, comme l’a décidé le peuple.
Aujourd’hui, environ 530 millions de personnes vivent en Europe, tandis que 1,25 milliard d’habitants vivent en Afrique. Alors que le taux de natalité en Europe est plutôt en baisse, la population africaine atteindra 2,5 milliards d’Africains d’ici 2050. Ce déséquilibre de développement entraînera des mouvements migratoires beaucoup plus importants qu’aujourd’hui. Alors que le revenu moyen suisse s’élève à 78’000 francs, celui de l’UE est d’environ 24’000 euros et celui de l’Afrique d’environ 2’000 dollars. De telles différences de revenus sont un puissant facteur d’attraction dans un monde globalisé. L’UDC demande un changement de paradigme dans la politique d’asile, afin que l’asile ne soit plus accordé aux migrants économiques qui entrent dans notre pays via plusieurs pays tiers sûrs. En outre, l’UDC demande qu’à l’avenir, le peuple décide de l’accueil de ce que l’on appelle les « réfugiés de contingent ».
Une pénurie d’électricité constitue une grande menace pour la Suisse et pourrait, selon la Confédération, devenir réalité d’ici deux à trois ans déjà. Afin d’éviter des crises énergétiques imminentes, l’UDC demande que l’objectif premier soit la sécurité de l’approvisionnement et donc l’augmentation de la production d’électricité nationale : la Suisse ne doit pas compter sur les importations, car l’UE limitera les exportations en cas de pénurie (« EU first »). Il faut en outre mettre l’accent sur l’énergie hydraulique et nucléaire, piliers fiables de l’approvisionnement en électricité de la Suisse, et prolonger la durée de vie des centrales nucléaires existantes.
La neutralité armée de la Suisse, qui remonte aux guerres de Souabe (1499), à la bataille de Marignan (1515), à la paix de Westphalie (1648) et au Congrès de Vienne (1815), doit être maintenue à tout prix, surtout dans le contexte actuel de bouleversements géopolitiques. Ainsi, l’UDC s’oppose fermement à une adhésion de la Suisse au Conseil de sécurité de l’ONU dans les années 2023/24. Et pour garantir la protection de la population civile contre les dangers aériens, il faut impérativement maintenir et renforcer la défense avec un non à l’initiative du GSsA « Stop F-35 ».
Le fédéralisme et la démocratie directe doivent absolument être protégés. De plus en plus de compétences sont retirées aux cantons et aux communes et centralisées dans la Berne fédérale, voire dans des organisations internationales. Parallèlement, les décisions populaires ne sont plus prises au sérieux, comme l’a montré la non-application de l’initiative sur l’immigration de masse (art. 121a de la Constitution fédérale), acceptée par le peuple et les cantons. L’UDC s’oppose à ces tendances centralisatrices largement répandues et s’engage pour la défense de nos droits populaires.