Renforcer la Suisse et assurer la prospérité
Le 13 février 2022, nous voterons sur la « Modification de la Loi fédérale sur les droits de timbre ». Cela sonne très technique. Et on dirait que cela ne concerne pas la plupart des gens dans ce pays.
C’est pourtant exactement le contraire qui est vrai ! Il s’agit d’un vote qui touche directement notre prospérité. Pourquoi la Suisse est-elle l’un des pays les plus riches du monde ? Et cela sans ressources minières, sans accès à la mer, et avec une topographie difficile ? Parce que nous avons donné à notre pays un environnement dans lequel les personnes et les entreprises peuvent s’épanouir librement. Le travail paie ! Les bonnes idées sont récompensées, les investissements sont rentables. Il est intéressant de créer des entreprises et des emplois en Suisse. En fin de compte, c’est de cela que nous vivons toutes et tous. Même ceux qui aiment critiquer l’économie devraient se rappeler que nous ne pouvons financer notre État et ses nombreuses prestations que grâce à des entreprises fortes et florissantes.
Le succès ne va pas de soi
Notre pays et notre économie se portent bien, mais nous nous trompons lourdement si nous pensons que tout cela est gravé dans le marbre. Le succès nous incite trop souvent à nous reposer sur nos lauriers. Nous devons nous méfier de cette autosatisfaction.
Il s’agit au contraire de faire preuve d’esprit critique et se demander ce que nous pouvons améliorer. Car d’autres nous rattrapent. La concurrence internationale s’intensifie, la mondialisation renforce la concurrence. Les entreprises placent leur argent là où elles bénéficient des meilleures conditions-cadres. Les esprits innovants créent leurs start-ups là où ils trouvent les meilleures conditions. Et ce n’est que là où l’on investit qu’il y a des emplois bien rémunérés et que les recettes fiscales remplissent les caisses de l’Etat et donc les nôtres.
Un OUI bénéfique à toutes et à tous
C’est pourquoi nous voulons supprimer le droit de timbre sur l’émission de titres, comme les actions ou les parts de coopératives. Car cet impôt est une sorte d’impôt pénal sur les investissements : quiconque crée une entreprise ou augmente son capital doit d’abord remettre de l’argent à l’État avant de pouvoir gagner quoi que ce soit. Chez nous, le fisc exige pour lui-même un pour cent de la somme des titres émis, alors que d’autres pays, partout dans le monde, courtisent et attirent les investisseurs avec des conditions généreuses.
Garder ce droit de timbre n’est pas très futé : nous pénalisons ainsi précisément ceux qui investissent en Suisse et veulent y dépenser de l’argent. Pas étonnant dès lors que les entreprises se détournent et cherchent d’autres solutions de financement, par exemple à l’étranger. Avec le droit de timbre, nous nous tirons une balle dans le pied. En votant OUI le 13 février, nous supprimons cet obstacle et renforçons notre pays dans la concurrence mondiale. Et nous en tirerons toutes et tous profit !