Voici mon plan pour promouvoir la prospérité en 2022
Pour que les entreprises puissent prospérer et créer des emplois attrayants, elles ne doivent pas être entravées par des réglementations coûteuses. La formation, la recherche et l’innovation contribuent grandement à la prospérité de la Suisse.
Mon année présidentielle vient de s’achever. Ce fut une année intense et émouvante. Les tâches de mon département sont à nouveau au centre de mes préoccupations pour 2022. En premier lieu, il s’agit pour moi de renforcer l’économie, en particulier les PME, et donc de préserver et de créer des emplois. Je mettrai l’accent sur les domaines suivants :
- Je présenterai au Conseil fédéral une vue d’ensemble du renforcement de la place économique suisse, notamment en application des motions du groupe UDC et du conseiller aux États Hannes Germann. L’objectif est de dresser un état des lieux et d’identifier les besoins d’optimisation, notamment dans la perspective de l’après-crise Covid.
- Je veux encourager l’activité entrepreneuriale via deux projets : Premièrement, avec la loi sur l’allégement des coûts de la réglementation pour les entreprises (LACRE) le Conseil fédéral veut examiner systématiquement le potentiel d’allègement des réglementations existantes et des nouveaux projets et mieux exploiter les avantages de la numérisation dans les démarches administratives. Deuxièmement, les réglementations qui sont coûteuses pour les entreprises doivent répondre à des exigences plus élevées : le frein à la réglementation exige une majorité qualifiée pour les décisions parlementaires correspondantes.
- Des dizaines d’accords de libre-échange avec 43 partenaires en dehors de l’UE/AELE garantissent à l’économie suisse un accès privilégié au marché. Je souhaite continuer à développer et à moderniser ce réseau de manière ciblée en 2022. Parallèlement, nos entreprises doivent pouvoir utiliser plus facilement et mieux les accords de libre-échange.
- La pénurie croissante de main-d’œuvre qualifiée peut être combattue par des professionnels bien formés. C’est pourquoi je veux renforcer l’apprentissage et la formation professionnelle supérieure. De même, nous devons assurer notre place de leader mondial en matière de formation, de recherche et d’innovation, notamment en renforçant les coopérations internationales, au-delà des réseaux européens, comme récemment avec les États-Unis.
- Enfin, je veux donner à la politique agricole une base solide et à long terme. À cet égard, une production indigène forte me tient à cœur – tout comme la promotion de la capacité d’innovation, du savoir-faire et de la valeur ajoutée de nos agriculteurs. En outre, l’agriculture doit être soutenue de manière optimale sur la voie d’une production durable.
Ce ne sont là que quelques-uns des axes avec lesquels je souhaite promouvoir la prospérité de notre pays. Je ne manquerai certainement pas de travail. Et je serai reconnaissant de pouvoir continuer à compter sur l’important soutien de l’ensemble de l’UDC.