La gauche et la route, ralentir ce qu’on ne peut bloquer
Pour la gauche, le propriétaire d’un véhicule privé fait partie des possédants, il constitue donc une cible de choix. Ensuite, il aggrave son cas en faisant le plus souvent appel aux énergies fossiles pour se déplacer. Il convient donc de le rééduquer au plus vite, si nécessaire par la force.
La mainmise de la gauche sur les villes est riche de conséquences. Passons sur la situation financière unanimement désastreuse et l’insécurité grandissante pour nous intéresser à la politique de mobilité, ou plutôt d’immobilité. L’automobiliste est désormais perçu par les municipalités de gauche comme l’éléphant débarquant dans un magasin de porcelaine. Toute encouble est bonne à mettre en œuvre dès lors qu’elle tend à rendre le quotidien du trafic privé invivable. On a ainsi assisté à une raréfaction préoccupante des places de parcs. Dès lors qu’il se trouve des irresponsables pour circuler en ville autrement qu’en transports publics, il suffit de les empêcher de trouver à se garer ou, mieux encore, de faire payer le stationnement suffisamment cher pour le rendre prohibitif. C’est toujours un peu d’argent qui rentre. A ce propos, il y a peu, le Surveillant des prix s’est intéressé aux tarifs de parking pratiqués dans les grandes villes de notre pays. Il a notamment relevé que les coûts « impactent de manière disproportionnée les catégories inférieures de revenus, notamment celles qui, pour des raisons diverses, ne peuvent se passer d’une voiture et pour qui les transports publics ne constituent pas une alternative. »
Message à la gauche, il existe en Suisse des « catégories inférieures de revenus, (…) qui, pour des raisons diverses, ne peuvent se passer d’une voiture et pour qui les transports publics ne constituent pas une alternative. »
La multiplication des chicanes
Mais taxer l’automobiliste lorsqu’il s’arrête ne suffit pas. Sous divers prétextes, on généralise maintenant les zones 30 km/h. La sécurité, le bruit, mais surtout les radars et les profits qu’ils génèrent expliquent cet engouement pour la lenteur. Là où il serait audacieux d’y aller frontalement, on commence par limiter la mesure aux heures nocturnes. Ensuite, on fera le bilan dont on sait déjà qu’il sera excellent et justifiera l’application de la vitesse en journée également. Après avoir rendu les villes impraticables au trafic privé, il faudra s’occuper de la circulation entre les villes. Il est intolérable que l’automobiliste puisse foncer sur ces autoroutes où très exceptionnellement, lorsqu’aucun bouchon ne l’empêche, il est encore possible d’atteindre 120 km/h. Les militants sont déjà à l’ouvrage, qui mènent volontiers des actions coup de poing en bloquant divers axes majeurs, estimant leur cause supérieure au besoin que certains ont de travailler. Parce que l’UDC n’a pas été suivie sur la baisse des taxes sur les carburants, le prix à la pompe reste au plus haut. Pour le plus grand bonheur de ces « catégories inférieures de revenus, (…) qui, pour des raisons diverses, ne peuvent se passer d’une voiture et pour qui les transports publics ne constituent pas une alternative. » que notre parti est seul à défendre.