« Aucun autre pays au monde n’impose une redevance obligatoire aussi élevée. »
L’initiative SSR « 200 francs, ça suffit ! » est lancée. Le Conseiller national Thomas Matter nous explique comment cette dernière soulage les particuliers et les entreprises et pourquoi la feuille de signatures ci-jointe doit être signée et envoyée aujourd’hui encore.
Monsieur Matter, la récolte de signatures pour l’initiative SSR « 200 francs, ça suffit ! » a commencé. Dans quelle mesure les charges pour les citoyens seraient allégées si cette initiative était acceptée ?
Aujourd’hui, tous les habitants de la Suisse doivent payer 365.- francs par an de redevance obligatoire pour la radio et la télévision, ce qu’ils consomment ou non les offres de la SSR-SRG. En cas d’acceptation de l’initiative, ils ne devraient payer plus que 200 francs. De plus, toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 500’000.- francs doivent aujourd’hui payer cette redevance obligatoire ; si l’initiative devait être acceptée, toutes les entreprises seraient exonérées de toute redevance.
En comparaison internationale, où se situe la Suisse en termes de redevance obligatoire indépendante des appareils de réception ?
Il est prouvé qu’il n’existe aucun autre pays au monde qui exige des redevances obligatoires aussi élevées. C’est une raison supplémentaire de réduire conséquemment le montant de la redevance SSR-SRG, ce d’autant plus qu’il existe (fort heureusement) des alternatives en Suisse, à savoir d’excellentes offres du secteur privé en termes de médias imprimés et online.
La SSR-SRG produit une masse de contenus conséquente sur laquelle les stations privées ne peuvent pas forcément s’aligner en termes de quantité. Quelle est la mission principale de la SSR-SRG et comment peut-on la cantonner à cette mission ?
Le mandat principal de la SSR-SRG consiste uniquement à fournir un service de base à la population en termes de politique, d’éducation, de culture et de divertissements dans les diverses régions de notre pays. Conformément à la Constitution, la SSR-SRG devrait tenir compte de la position et des rôles des médias privés. Le moyen le plus efficace donc de réduire la taille de la SSR-SRG, est de réduite ses recettes liées à la redevance : 200 francs, ça suffit !
La SRF (et la RTS) se distinguent régulièrement par leur parti-pris politique. L’exemple le plus récent est l’attaque contre le président du groupe parlementaire UDC Thomas Aeschi par le présentateur de l’émission « Arena » Sandro Brotz (ndt : « Arena » est l’équivalent de l’émission « Infrarouge » sur la SRF). L’initiative SSR « 200 francs, ça suffit ! » peut-elle mettre un terme à ces dérapages de gauche ?
Notre Constitution fédérale stipule ce qui suit à la radio et à la télévision : « Elles présentent les évènements de manière appropriée et expriment la diversité des opinions de façon adéquate. » Pourtant, les inclinaisons vers la gauche ont été démontrés par des études scientifiques. Une étude soutenue par le Fonds national a notamment démontré que 70% des collaborateurs de la SSR-SRG se considèrent comme politiquement de gauche. Dans les rédactions à caractère politique, ce chiffre est nettement plus élevé encore. L’initiative « 200 francs, ça suffit ! » est un moyen de faire au moins reculer ce pouvoir politique des chaînes de la SSR-SRG.
Une feuille de signatures est jointe au présent numéro du « Franc Parler ». Pour conclure, veuillez nous dire en trois phrases pourquoi il est absolument nécessaire de signer cette initiative aujourd’hui encore.
L’initiative SSR allège la charge de tous les contribuables et libère toutes les entreprises de la redevance obligatoire. Les fournisseurs privés de radio et de télévision recevront toutefois au moins la même part qu’aujourd’hui. En outre, l’initiative atténue financièrement une anomalie, à savoir, le fait que les jeunes doivent payer pour une offre SSR-SRG qu’ils ne consomment plus depuis longtemps. Toutes ces raisons sont bonnes pour signer aujourd’hui encore l’initiative « 200 francs, ça suffit ! » et renvoyer la feuille sans attendre.
Feuille de signatures FR (PDF)