«Woke : la secte des éveillés
30 ans après la chute du mur de Berlin, non seulement le Parti communiste est multimilliardaire en Chine et dans le monde et le KGB (FSB) de retour aux commandes en Russie mais l’idéologie postmarxiste « woke » menace aujourd’hui de liquider les fondements mêmes de la famille et de la société occidentales.
D’où peut bien provenir cette nouvelle passion pour l’autodestruction que l’on voit à l’œuvre dans toutes les villes où la politique rose-verte parvient à s’imposer ? Un petit détour psychanalytique s’impose : Durant les premières années de son existence, le jeune enfant apprend à connaître les limites de la vie qui lui sont signifiées par ses parents. Ce processus peut être harmonieux (l’amour des parents met en place des interdits bien acceptés). Le processus peut aussi être disharmonieux (l’amour n’est pas là, les interdits et la famille sont rejetés) ou encore les interdits sont inexistants (la pire des options pour l’enfant qui craint ce qu’il ne connait pas et doit alors tout imaginer). Il faut bien admettre que cette troisième option est devenue très populaire en Occident.
En grandissant, l’enfant transposera ce qu’il a acquis, il cherchera soit à préserver ce qu’il a aimé, le cercle familial, par extension l’autorité et la société telle qu’elle est, « conservateur », il souhaitera changer ce qui ne marche pas pour mieux conserver ce qui marche bien, il s’orientera « à droite ». Ou alors, il voudra détruire ce qu’il a connu, s’attaquera à la famille, par extension à l’autorité et à la société en s’en prenant de préférence à ceux qui la symbolisent par leur réussite, « progressiste », il n’aura de cesse de changer tout ce qui fonctionne bien, il s’orientera « à gauche ». Bien entendu, les pulsions destructrices ne sont jamais avouées, elles ne peuvent défiler à visage découvert et doivent avancer masquées sous l’étendard des plus grandes causes du moment.
Ainsi, la gauche affirmera vouloir « favoriser la solidarité » plutôt qu’exproprier ceux qui réussissent, « éduquer aux valeurs positives » plutôt que détruire l’autorité de la famille et de la société, « inclure les minorités » plutôt que déboulonner les modèles connus durant l’enfance, « sauver la planète » plutôt que détruire le pays en ruinant les paysans et en persécutant les entrepreneurs, « abolir les discriminations » plutôt que restaurer l’apartheid en refusant de servir les clients de couleur UDC dans les brasseries. Et surtout « woke » plutôt que secte des éveillés.