Aggraver la crise énergétique ? NON à la loi sur le gaspillage de l’électricité !
Bien que nous manquions déjà aujourd’hui d’électricité et que le prix de cette dernière augmente fortement, la loi fédérale sur les objectifs en matière de protection du climat veut interdire le mazout, le gaz, le diesel et l’essence comme sources d’énergie. La conduite automobile ne sera dès lors possible qu’à l’électricité, impliquant une augmentation massive des besoins en électricité et des coûts ! Le paysage sera massivement recouvert de panneaux solaires et d’éoliennes. Malgré cela, l’approvisionnement électrique sera loin d’être suffisant en période hivernale.
Au départ, il y a l’initiative pour les glaciers. Et un premier projet de loi truffé de taxes grevant lourdement le consommateur. Puis il y a un contre-projet au ton plutôt sympathique puisque le Conseil fédéral a quasiment biffé les taxes au profit d’aides financières substantielles pour le consommateur. Mais, ce qui nous est proposé avec cette loi exige l’abandon des énergies fossiles et donne de grands pouvoirs à la Confédération pour diriger notre politique énergétique. En d’autres termes, cette nouvelle loi sur le climat est une menace pour notre économie, pour la prospérité de notre pays, mais surtout pour la sécurité de notre approvisionnement.
L’objectif du Conseil fédéral est d’atteindre le « zéro net en 2050 » : il décidera donc seul des mesures à prendre.
347 milliards de francs à trouver !
Et pour entrer dans cette société « tout à l’électrique », la Confédération est prête à ouvrir les cordons de sa bourse – ou plutôt celle des contribuables. Les aides à la transformation vont coûter quelque 347 milliards de francs. Rénovation et isolation de bâtiments, suppression des chauffages électriques, pose de pompes à chaleur ou de panneaux photovoltaïques, etc…
N’en jetez plus… il y a surcharge sur la ligne ! C’est vraiment l’heure du référendum. Car cette loi, que nous combattons, met la charrue devant les bœufs : à l’heure actuelle, l’électricité manque en Suisse. Voilà pourquoi nous soutenons des projets pour produire de l’électricité, comme ceux du Grimsel (le barrage de remplacement de Spitallamm), de Gondo (projet de centrale photovoltaïque d’altitude).
En 2019, la centrale nucléaire de Mühleberg a été fermée de manière précipitée sans s’assurer la garantie d’une production alternative.
Tout vers l’électrique, alors que le marché des pompes à chaleur est à sec, alors que les ouvriers spécialisés pour la pose de panneaux solaires n’ont même pas commencé leur apprentissage, alors que pareils panneaux connaissent des délais de livraison de plusieurs mois, alors que toutes les questions de stockage de l’électricité n’ont pas encore été résolues.
Tout vers l’électrique. NON ! Notre référendum stoppe cet aveuglement dogmatique. Notre référendum garantit à notre pays la sécurité de son approvisionnement. Notre référendum donne la priorité à la production d’électricité tout en maintenant l’alternative avec d’autres énergies.