Energie : pour éviter la catastrophe, votez NON !
Vous méritez d’abord toutes nos félicitations et remerciements : grâce à votre engagement, notre référendum a abouti avec 103’877 signatures ! Mais vous ne devez pas baisser la garde car le 18 juin prochain, en votation populaire fédérale, il faudra voter « non » à cette loi sur la protection du climat.
Vous l’avez bien compris : vous ne voulez pas d’une interdiction des voitures à essence et au diesel, vous ne voulez pas non plus d’un démantèlement des chauffages fonctionnels au mazout ou au gaz. Vous n’en voulez pas parce que vous savez bien que notre pays n’a pas les moyens d’assurer, aujourd’hui, ce « tout à l’électricité » que veut nous imposer le Conseil fédéral avec cette loi mensongère sensée « protéger notre climat. »
Ce même Conseil fédéral qui d’ailleurs, si cette loi venait à être acceptée le 18 juin prochain, pourrait édicter, seul, des prescriptions et autres interdictions de grande portée ! Mais alors où seraient les voix des cantons et des citoyens ? Notre gouvernement sabote notre propre fédéralisme !
Vers un cul-de-sac énergétique
Cette loi sur la protection du climat est une catastrophe pour notre pays. En effet, elle va nous conduire vers une multiplication de la consommation d’électricité d’ici 2050. Voilà qui serait, certes, une bonne chose pour la protection de notre climat – il faut en convenir. Mais, en parallèle, cette loi prévoit de supprimer l’utilisation des énergies fossiles. Adieu essence, diesel, gaz, pétrole sans oublier l’abandon du nucléaire… Pareille démarche est incohérente et totalement irresponsable. Car nous savons que les énergies renouvelables que cette loi veut imposer – le soleil, le vent – ne fournissent pas suffisamment d’électricité en hiver.
Sans oublier aussi que les habitants des régions périphériques et les populations qui exploitent nos zones montagneuses ont besoin des énergies fossiles. Vous voyez, vous, les fonds de vallées de nos Préalpes et de nos Alpes, tous équipés d’une borne électrique pour nos tracteurs et autres équipements agricoles par exemple ? Là encore, l’incohérence de cette loi est mis en évidence.
Nous devons, au contraire, tout entreprendre pour produire nous-mêmes suffisamment d’électricité et réduire pour notre dépendance vis-à-vis de l’étranger. Sans compter qu’aujourd’hui, nous importons de l’électricité « sale », celle produite par exemple en Allemagne grâce au charbon. En outre, nous importons également de l’électricité depuis la France, qui produit essentiellement grâce à l’énergie nucléaire – cette même énergie que nos Verts suisses veulent bannir de notre pays. Quelle incohérence !
L’UDC est cohérente : nous voulons de l’électricité, en quantité suffisante, à des prix abordables et de production locale. Nous l’avons toujours dit, en 2017 notamment, lors de la votation populaire sur la stratégie énergétique. Nous avons vu venir cette pénurie d’électricité. Le Conseil fédéral lui n’a rien vu venir. Alors nous n’avons plus qu’une solution : dire « non ».
Le 18 juin prochain, afin d’éviter une loi coûteuse et mensongère qui ne fera qu’aggraver la crise énergétique et grimper les prix de l’électricité, votez NON, dans notre intérêt à tous !