La Conseillère fédérale Elisabeth Baume- Schneider gaspille des milliards pour des faux demandeurs d’asile
Au lieu de mettre enfin un terme à l’immigration des migrants économiques, le Conseil fédéral demande un crédit supplémentaire d’environ 133 millions pour la construction de lotissements-conteneurs. Pourtant, la Confédération a déjà budgété 4 milliards dans le domaine de l’asile pour 2023. Arrêtons cette folie !
L’année dernière, 24’000 personnes ont déposé une demande d’asile en Suisse. Cette année, ce chiffre pourrait même atteindre 40’000 personnes. A cela s’ajoutent encore les 70’000 Ukrainiens avec un statut de protection S. L’accord de Dublin ne fonctionne pas du tout, l’Italie ne reprend plus ses demandeurs d’asile. La plupart des demandes sont certes rejetées en Suisse, mais pratiquement tout le monde peut rester. En effet, la Confédération distribue généreusement le titre « d’admission provisoire ».
Derrière cette appellation trompeuse se cache en vérité un droit de séjour définitif. Ainsi, en 10 ans, la Confédération n’a annulé que 112 admissions provisoires ! Dans le même temps, de nombreux pays refusent tout rapatriement et nous leur fournissons encore une aide au développement. L’admission provisoire est garantie pour les Syriens, les Afghans, les Iraniens et bien d’autres. La plupart des demandeurs d’asile reçoivent une aide sociale à vie, bénéficient de notre système de santé et peuvent faire ce qu’ils veulent dans notre pays. L’expulsion n’est jamais effective dans leur cas, même s’ils ont commis des délits, de meurtre, de viol ou de maltraitance d’enfants.
Trop viennent et pas les bons
La conseillère fédérale en charge du dossier, Elisabeth Baume-Schneider, affirme quant à elle le plus sérieusement du monde que notre système d’asile est un succès. Ce sont les « bons » qui arrivent. Elle justifie cela par le taux de protection record de 60% et ne veut manifestement pas comprendre la différence entre le taux de reconnaissance (réfugiés reconnus) et le taux de protection (demandes d’asile rejetées, mais pas de renvoi).
Les communes doivent alors faire les frais d’une politique aveugle à la réalité. Elles se défendent à juste titre, comme la ville argovienne de Wildegg, contre un nombre croissant de demandeurs d’asile. La pratique montre que trop viennent et pas les bons. Madame la conseillère fédérale Baume-Schneider, il est grand temps d’agir !