Une brève mise en perspective de la concordance et de l’élection du Conseil fédéral
Les élections fédérales à peine terminées, la composition du Conseil fédéral arrive. La « formule magique » existe depuis 1959. Elle signifie que les 4 plus grands partis sont représentés au Conseil fédéral en fonction de leur force électorale, avec 2 sièges pour chacun des 3 partis les plus importants en termes d’électeurs et 1 siège pour le 4e plus grand parti.
La concordance assure la stabilité
La concordance fait partie de la formule magique. Contrairement à d’autres pays, notre Conseil fédéral n’est pas un gouvernement avec un programme politique commun (coalition), mais un organe qui décide selon le principe de la collégialité. Les conseillers fédéraux perdants soutiennent la décision de la majorité. Au Parlement, les partis du Conseil fédéral sont libres de défendre des positions différentes de celles de la majorité du Conseil fédéral.
La concordance a permis de garantir que les principales forces politiques soient représentées au Conseil fédéral. Cette formule magique assure la stabilité politique de la Suisse ; pas de politique brutale comme dans d’autres Etats. Cela signifie aussi que l’on garantit des références de base fiables pour les entreprises et la population. Ce modèle de réussite ne fonctionne toutefois que si les grands partis respectent les résultats des élections et reflètent en conséquence la force des partis au Conseil fédéral.
Les membres du Conseil fédéral doivent être soutenus par leurs partis. L’Assemblée fédérale respecte les candidatures officielles et en contrepartie, les partis du Conseil fédéral offrent un choix à l’Assemblée fédérale. Les élections de renouvellement du Conseil fédéral auront lieu le 13 décembre. Les membres qui se représentent sont élus dans l’ordre de leur entrée au Conseil fédéral. Avec une part électorale de 27,9 %, le droit de l’UDC à deux sièges au Conseil fédéral est incontesté.