Garantir la sécurité de la suisse: La neutralité et l’armée garantissent la sécurité
Avec la guerre en Ukraine, nous avons pris conscience de la terrible réalité : la guerre peut aussi éclater sur le continent européen. Soudain, même les milieux de gauche se rendent compte que notre armée n’est pas aussi insignifiante qu’ils l’ont prêchée pendant des années.
Lors des débats sur l’armée et sur la neutralité de la Suisse, la gauche – en particulier le PS et les Verts – attaque chaque programme d’armement en exigeant des réductions. Elle est en première ligne lorsqu’il s’agit d’affaiblir la neutralité de la Suisse, l’un des garants de la sécurité de notre pays.
Ce n’est qu’avec la guerre en Ukraine que l’on s’est rendu compte que notre armée était tout de même très importante. Or, la politique de gauche a créé des lacunes importantes dans notre armée. Or, au lieu de chercher à les combler, le centre-gauche insiste sur la coopération internationale. Et ce, sous prétexte que nous ne pouvons rien faire seuls.
Manifestement, beaucoup de gens à Berne ont oublié que la politique de sécurité commence dans son propre pays. La crise du Covid a rappelé de manière drastique qu’en cas d’urgence, chaque pays se préoccupe d’abord de lui-même. En réalité, nous n’avons pas besoin d’un rapprochement avec l’OTAN, mais nous devons équiper notre armée et garantir ses effectifs – par exemple en stoppant les départs vers le service civil !
L’armée suisse défend !
Ces dernières années, l’armée s’est penchée de manière intensive sur la manière dont elle doit se développer pour continuer
à remplir efficacement ses missions. Elle a analysé les menaces potentielles, développé des scénarios, élaboré des concepts et s’exerce maintenant à y faire face.
La mission principale de l’armée est et reste la défense. Actuellement, l’armée n’est plus capable de remplir sa mission principale parce qu’elle a dû payer trop longtemps les dividendes de la paix. Il faudra des années pour qu’elle retrouve sa capacité à défendre notre pays.
La reconstruction de notre armée est l’un des points forts des lignes directrices de l’UDC. Compenser la situation actuelle de notre armée et sa faiblesse dans le domaine de la défense par l’adhésion à une alliance militaire est contraire à notre politique de neutralité. A long terme, l’histoire prouvera que nous sommes dans la bonne direction en restant le plus autonome possible quant à nos capacités de défense et le plus fidèle possible à nos valeurs fondatrices, telles que l’est notre neutralité.