Journal du parti Franc-Parler Août 2024

Les milliards de l’asile cachés par la gauche

Vous êtes-vous déjà demandé combien la politique d’asile engloutissait ? « La transparence renforce la confiance envers le monde politique », tel est un des objectifs principaux de l’initiative de la gauche pour la transparence. Alors au nom de quoi la Berne fédérale refuse-t-elle de fournir un récapitulatif complet des coûts de l’asile ?

La Confédération à elle seule dépense désormais 3,5 milliards de francs pour sa politique d’asile. En 2021, ce chiffre était encore de 1,5 milliard. Mais personne ne sait à combien s’élèvent les dépenses générées dans les cantons et les communes et qui viennent s’ajouter aux 3,5 milliards de la Confédération. 

Prenons l’exemple de l’aide sociale. La grande majorité des personnes admises au titre de l’asile vivent de notre État social. Concrètement, cela signifie que le contribuable suisse finance, pour ces gens, la prise en charge de base (nourriture, boissons, vêtements, tabac, abonnements aux transports publics, Internet, radio/TV, activités de loisirs, etc.). Mais ce n’est pas tout : les frais de logement sont également pris en charge, ainsi que toutes les cotisations aux assurances sociales, y compris les primes d’assurance maladie. A cela s’ajoutent d’autres dépenses pour les meubles, les fournitures scolaires, les articles pour bébé, les frais d’avocat, les taxes, les lunettes, l’assurance ménage et responsabilité civile, les frais de dentiste, etc.

Souvent, le « bien de l’enfant » rend nécessaire la fréquentation de la crèche ou de groupes ludiques, financée par les impôts. Les classes spéciales, les mesures de pédagogie spécialisée, les modèles intégratifs dans le domaine de l’éducation sont autant de tonneaux des Danaïdes. Combien de demandeurs d’asile sont en attente auprès de l’APEA pour un motif ou un autre ?

Personne ne le sait. Et toutes ces mesures, dites d’intégration, représentent en réalité une véritable industrie florissante et fructueuse, mais totalement financée par les contribuables : cours d’alphabétisation et de français, préapprentissage d’inté­gration, coaching pour des postulations, programmes d’occupation et bien d’autres choses encore.

Des milliards de francs impossibles à identifier

En 2023, les délits commis par des personnes relevant de l’asile ont augmenté de plus de 50 %. Combien nous coûte, à nous contribuables, la poursuite pénale de ces délinquants qui prétendent être persécutés politiquement dans leur pays et qui auraient donc tant besoin de notre protection ?

Des milliards de francs issus de nos impôts sont versés à cette politique d’asile défectueuse. Or, nous ne connaissons pas l’ensemble des dépenses cumulées entre les communes, les cantons et la Confédération. Il faut que ça change !

Il serait en réalité simple et aisé de créer un financement transparent : chaque dépense publique serait enregistrée dans une comptabilité dédiée. On pourrait créer des comptes spéciaux pour toutes les dépenses liées au domaine de l’asile. Cela permettrait non seulement de mettre en évidence l’ensemble des coûts pour nous, les contribuables, mais aussi de voir qui sont les bénéficiaires bien payés de cette véritable industrie de l’asile.

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par l’auteur
UDC conseillère nationale (GE)
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