LPP : un 2e pilier sur lequel pouvoir compter
AVS. Prévoyance professionnelle (caisses de pension). Et prévoyance privée. Notre système suisse des trois piliers est un modèle à succès. A condition que chaque pilier s’adapte aux évolutions de la société et de l’économie. C’est pourquoi le 2e pilier doit être réformé et consolidé.
Il est vrai qu’au premier abord, la réforme LPP soumise au verdict du peuple le 22 septembre, est une construction complexe de chiffres et de pourcentages. Concentrons-nous sur l’essentiel. Grâce à cette réforme, demain, les personnes ayant travaillé à temps partiel ou ayant perçu un bas revenu, vont recevoir une rente plus élevée. C’est particulièrement le cas des femmes. Car pour les personnes à bas revenu, le seuil d’accès à la prévoyance sera abaissé de 22’050 francs à 19’845 francs : en Suisse, cela va concerner 70’000 personnes.
Plus solidaire avec les femmes et avec toutes les générations
Autre amélioration importante pour un autre public-cible, les travailleurs de plus de 50 ans : leur taux de cotisation LPP sera réduit par rapport à aujourd’hui. La réforme entend ainsi renforcer la solidarité entre générations en réduisant l’écart entre les cotisations salariales des travailleurs âgés et celle des plus jeunes. Le pourcentage du salaire augmentera pour le groupe des 24-34 ans mais diminuera pour les autres groupes d’âge.
Certes, la réforme prévoit une réduction du taux de conversion de 6,8 % à 6,0 % : pour un avoir vieillesse de 100’000 francs, la rente s’élève actuellement à 6’800 francs, demain elle sera de 6’000 francs. Mais Parlement et Conseil fédéral ont prévu des mesures compensatoires.
La réforme du 2e pilier est donc favorable aux femmes, aux travailleurs à temps partiel, à la classe moyenne : de quoi consolider cette prévoyance et faire de ce 2e pilier un pilier sur qui pouvoir compter, demain encore !
Les délégués de l’UDC Suisse ont voté OUI le 17 août 2024 29 !