Oui à une meilleure discipline budgétaire
La croissance effrénée de l’Etat entraine une explosion des coûts alors que l’économie privée ne croît pas aussi vite. Il faut de toute urgence revenir à la raison.
Les dépenses fédérales ont presque triplé en 30 ans, passant de 31,6 milliards en 1990 à 85,7 milliards au budget 2024. La prévoyance sociale à hauteur de 29,3 milliards représente la plus grande part des dépenses de la Confédération. Pour faire face aux dépenses, la Confédération utilise le produit de nombreux impôts ainsi que la TVA. La majorité des 83 milliards du revenu de la Confédération est prélevée dans la poche des contribuables, des entreprises et des consommateurs.
Il faut limiter la croissance de l’Etat
Lors du séminaire des cadres UDC à Bad Horn, les représentants de l’économie, de la Confédération et de la science ont tous montré leur inquiétude face à l’évolution des dépenses publiques. De façon unanime, ils ont estimé que la croissance de l’État et les dépenses publiques devraient être réduites.
Pour l’UDC, il faut retrouver une discipline budgétaire et dire stop aux dépenses excessives, notamment en diminuant les dépenses publiques d’au moins 10 %, dans les domaines qui ont fortement augmenté ces dernières années, comme l’aide au développement, l’asile, la culture, le social et le personnel de la Confédération.
Et freiner les dépenses publiques superflues
Les secteurs avec des dépenses faiblement liées, comme l’agriculture, l’armée, la formation et la recherche, subissent de grosses pressions. Il faudra donc les préserver et travailler sur les dépenses pérennes, représentant 65 % des dépenses de la Confédération.
Ces dernières années, l’UDC a fait de nombreuses propositions pour freiner la croissance de l’administration, pour plafonner la masse salariale et pour limiter à 35’000, les postes à plein temps de la Confédération. La diminution de l’aide au développement et des dépenses pour l’asile sont également des pistes qui permettraient d’assainir les finances fédérales et de ne pas asseoir les prochaines générations sur une montagne de dettes.