De la parole aux actes, Monsieur le Conseiller fédéral Jans !
L’immigration illégale via la filière de l’asile se poursuit sans relâche. Nos voisins ont mis en place des contrôles aux frontières. Quid de la Suisse ?
Le département médias du ministre annonciateur Beat Jans a fait du bon travail. Les journalistes de tout le pays se gargarisent de la prétendue ligne dure du nouveau ministre de l’Asile. Mais jusqu’à présent, tout n’est que du vent ; rien n’a changé et rien ne changera vraiment sous sa direction. Nous l’avons déjà constaté lors des deux dernières sessions.
Le conseiller fédéral Beat Jans a combattu avec véhémence toutes les propositions de l’UDC. Nous voulions que la Suisse protège ses frontières : ce n’est pas un sujet pour le ministre de l’Asile. Nous voulions un arrêt provisoire de l’asile, car les cantons sont à bout de souffle : Pas un sujet non plus pour Beat Jans.
Avec le président du groupe Thomas Aeschi et le conseiller national Pascal Schmid, nous voulions lui remettre plus de 200 propositions de l’UDC qui auraient toutes permis d’améliorer la situation actuelle. Le conseiller fédéral Jans n’a même pas jugé nécessaire de nous recevoir dans son bureau ! Quelqu’un de son service de presse a accepté (à contrecœur) de s’enquérir des bonnes propositions de l’UDC.
Lors de cette remise, qui s’est déroulée devant l’entrée de l’administration fédérale, j’ai remarqué quelque chose de particulier : Le journaliste qui nous accompagnait n’a pas pu passer le sas de sécurité à l’entrée de l’administration fédérale, faute de carte d’accès. En effet, l’entrée de l’administration fédérale est strictement verrouillée et seules les personnes autorisées à entrer y entrent ; les mêmes personnes qui ont peur de leurs propres citoyens sont favorables à l’ouverture massive des frontières…
Et il n’est donc pas étonnant qu’en 2023, plus de 50’000 clandestins aient à nouveau été appréhendés en Suisse. Le nombre de cas non recensés est x fois plus élevé. A cela s’ajoutent des dizaines de milliers de demandeurs d’asile qui arrivent dans notre pays avec des bandes de passeurs criminels et les autorités ne savent pas qui sont ces personnes.
Ma conclusion est la suivante : protégeons nos frontières aussi bien que les entrées de l’administration fédérale. Protégeons enfin nos concitoyens dans leur propre pays contre la migration illégale et la violence importée.