Il faut stopper de la République des juges
La Suisse est le premier pays au monde condamné par des juges étrangers pour sa prétendue inaction climatique, alors qu’elle est la démocratie la plus exemplaire au monde.
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la Suisse pour inaction climatique. Le juge suisse à la CEDH, Andreas Zünd, a déclaré dans la presse que « la cour n’intervient pas dans le processus politique ». Quelle blague ! En déclarant que la Suisse n’en faisait pas assez dans le domaine climatique, la CEDH intervient lourdement dans le processus politique.
Notre démocratie directe est unique au monde et a notamment débouché sur le refus de la loi sur le CO2 en 2021. Cette décision populaire, et toutes les autres, doivent dans tous les cas être respectées. La souveraineté appartient au peuple.
La CEDH s’est basée notamment sur l’Accord de Paris (2015) pour prétendre que la Suisse ne le respectait pas. Le changement climatique aurait un impact sur la vie et la vie privée des personnes, ce qui justifierait l’intervention de la CEDH. Or, il est impossible d’établir un lien de causalité direct entre un événement météorologique précis, qui peut effectivement mettre en danger une personne, et l’évolution globale du climat.
Les droits populaires de plus en plus menacés
C’est ce que l’on appelle la République des juges. La démocratie est en grand danger lorsque des juges prennent la place des politiques pour définir s’il y a un lieu d’agir ou pas. C’est encore pire dans le cas d’une démocratie directe, puisque les juges prennent la place du peuple.
La circulation routière reste autorisée alors que l’on sait qu’elle provoque malheureusement des morts et des blessés chaque année. Les bénéfices collectifs de la liberté de mouvement sont si grands que nous acceptons de tels risques.
Le jugement de la CEDH nous le montre : signer des accords internationaux en déléguant toujours plus de souveraineté est un danger mortel pour la démocratie suisse. Les juges étrangers dicteront toujours plus lourdement ce que nous devons faire dans notre pays en étendant
le champ d’application de notions juridiques vagues à l’infini.
L’UDC rejette cette évolution et continuera de se battre pour notre liberté de décision démocratique.