Chômage de masse ? NON! Une initiative extrême qui menace la compétitivité suisse
Cette initiative politiquement correcte présente de grands risques pour notre économie. Imposer des limites strictes aux activités économiques menace notre prospérité et notre compétitivité. Protéger l’environnement est important, mais les mesures proposées sont trop extrêmes et compromettent notre mode de vie.
Les initiants fixent un délai de dix ans pour que la Suisse respecte les limites planétaires en matière de consommation des ressources. Ce calendrier est irréaliste. Une transition aussi radicale en si peu de temps nécessiterait des réglementations strictes et des restrictions draconiennes, ce qui freinerait brutalement notre économie, avec des conséquences désastreuses pour les entreprises, les emplois et les familles.
Les PME, qui sont le moteur de notre économie, seraient confrontées à des coûts de mise en conformité exorbitants. Beaucoup ne survivraient pas, entraînant des pertes d’emplois massives et une hausse du chômage. Les consommateurs, eux, subiraient une augmentation des prix et une baisse de la diversité des produits.
Les initiatives anti-prospérités nuisent à la protection du climat
Cette initiative imposerait des normes plus strictes qu’ailleurs dans le monde, nuisant à la compétitivité internationale de nos entreprises et poussant à la délocalisation vers des pays moins régulés, aggravant ainsi le problème. Il est essentiel de rappeler que des efforts pour protéger l’environnement sont déjà en cours. Rejeter cette initiative ne signifie pas ignorer l’importance de l’environnement, mais opter pour une approche plus réaliste. En fait, aussi longtemps que les mouvements écologiques opposeront l’économie à l’écologie, toutes les mesures proposées pour protéger le climat seront vouées à l’échec.
En conclusion, cette initiative est mal conçue et impraticable. Elle impose des coûts disproportionnés à notre économie. Nous devons continuer à protéger l’environnement, mais de manière à ne pas compromettre notre prospérité. Pour ces raisons, je vous encourage à rejeter cette initiative.