Trafic de drogue : combattre ou tolérer ?
Face à la montée du trafic de drogues, certaines villes avouent leur incapacité à maîtriser la situation. Après des années de laxisme et un soutien limité à la police, l’UDC appelle à des mesures fortes pour reprendre le contrôle de l’espace public et rétablir la sécurité.
La Suisse romande, et particulièrement le canton de Vaud, fait face à une réalité troublante : certaines villes avouent leur impuissance face au trafic de drogues, notamment le crack. À Lausanne, Yverdon et Vevey, les autorités de gauche sollicitent désormais l’aide du canton pour un problème qu’elles ont longtemps minimisé. Si l’adage dit que mieux vaut tard que jamais, ici, il a fallu atteindre le pire pour que les pouvoirs publics reconnaissent enfin l’ampleur de la situation.
Violence et insécurité dans nos rues
Cela fait pourtant des années que les passants subissent les nuisances des trafics : toxicomanes agressifs, seringues, déjections et dégradations publiques. Dans certains lieux, les dealers imposent leur présence en toute impunité, sachant qu’ils risquent peu face au laxisme politique. Trop longtemps, la gauche a pensé qu’il ne s’agissait que de phénomènes ponctuels, gérables avec quelques médiateurs de rue. Grave erreur : le crack rend dépendant dès les premières prises, et tout devient secondaire face à la quête de la prochaine dose. La police, elle, est intervenue malgré le manque de soutien des exécutifs concernés. À Lausanne, l’interpellation tragique d’un dealer est même remontée jusqu’aux Nations Unies, les policiers ayant pourtant été acquittés.
Combattre l’immigration clandestine
La gravité de la situation est désormais admise, et une réponse est nécessaire. La reprise des contrôles aux frontières et l’expulsion des dealers sont des premières étapes. Dans le canton de Vaud, la proportion des immigrés dans le trafic de drogue s’élève à 90 %. C’est dire si la question de Schengen est cruciale, car sans contrôles aux frontières, les trafiquants entrent ou reviennent facilement. Ce silence de Berne contraste avec l’action de pays comme l’Allemagne et la France, qui rétablissent ces contrôles. Pourquoi restons-nous passifs alors que le problème s’aggrave chez nous ?