Violences dans les centres fédéraux de requérants d’asiles
A la fin décembre 2023, 219’529 personnes se trouvaient dans le domaine de l’asile en Suisse. 30’223 demandes d’asile ont été déposées l’année passée, ce qui représente une augmentation de 23,3 %. Cela crée de grandes difficultés, notamment des violences au sein des centres fédéraux.
Lors de sa session d’automne 2024, le Conseil national a examiné la révision de la loi sur l’asile par rapport à la sécurité et au fonctionnement des centres d’asile de la Confédération. La plupart des propositions de l’UDC pour renforcer la sécurité n’ont pas été acceptées.
Ainsi et à titre d’exemple, j’ai déposé une proposition pour pouvoir prendre des mesures disciplinaires à l’encontre des requérants d’asile qui se comportent mal.
Les procédures disciplinaires sont connues. Par exemple, dans le cadre du service militaire, une recrue qui se comporte mal lors d’une sortie peut être punie disciplinairement par son supérieur. Cependant, le projet du Conseil fédéral limitait ces procédures disciplinaires uniquement aux centres fédéraux et à leur proximité immédiate. Ma proposition visait à étendre cette possibilité de punition disciplinaire partout où les requérants d’asile se comportent mal.
Les requérants sont mieux traités que les recrues
Sans surprise, seule l’UDC a soutenu cette proposition. La conséquence est qu’aujourd’hui, une recrue suisse qui se comporte mal lors d’une sortie sera punie plus sévèrement qu’un requérant d’asile qui aurait eu le même comportement inapproprié ! Cet exemple démontre le manque de volonté du Conseil fédéral et du Parlement d’agir avec des mesures pour lutter contre cette violence.
Mais si l’on veut réellement faire diminuer cette violence, il faut aussi agir sur le nombre de personnes que la Suisse accepte d’accueillir.
C’est exactement ce que demande l’initiative de l’UDC pour la protection des frontières que nous vous encourageons à signer.