Journal du parti Franc-Parler Avril 2025

Valeur locative : abolissons cet impôt injuste !

Certes, les impôts, ce n’est pas sympa. Mais il y a pire dans notre pays : la valeur locative ! Voilà bien un impôt absurde, obsolète, injuste. Un impôt qui n’est de loin pas une fatalité et que vous pouvez abolir. Alors, le moment est venu, n’hésitez plus ! Voici pourquoi :

La valeur locative ? Une absurdité ! Un impôt que vous payez sur un revenu que vous n’avez pas. Et que vous payez pour utiliser quelque chose (un bien immobilier) que vous avez déjà payé et qui vous a déjà été imposé. Un impôt obsolète ! Il a été introduit, à l’origine, comme un impôt temporaire de crise et de guerre. Aujourd’hui, il est en contradiction avec l’encouragement à la propriété. Une injustice !

Il freine l’accès à la propriété pour les jeunes souhaitant acquérir un bien immobilier. Il pénalise les retraités dont la charge fiscale n’est plus adaptée à leur situation financière : leur revenu diminue, mais pas la valeur locative à payer.

Nouvelle ère pour les propriétaires

La loi sur le changement de système d’imposition de la propriété du logement entend abolir cet impôt. Depuis huit ans, le Parlement en discute … Concrètement, la valeur locative pour les résidences principales et secondaires est supprimée.

En contrepartie, les déductions pour les frais d’entretien des biens immobiliers occupés par leur propriétaire sont supprimées. Comme les déductions pour les mesures d’économie d’énergie, la protection de l’environnement et les frais de démolition.

Quant aux cantons, ils ont la possibilité d’introduire un impôt sur les résidences secondaires habitées par leur propriétaire. Un geste qui pourra aider les cantons à vocation touristique.

Deux lois, un seul combat fiscal

Voilà deux projets de loi étroitement liés. Il n’y a pas eu de référendum contre l’abolition de la valeur locative. Mais la seconde loi, un nouvel impôt inscrit dans la Constitution, pourrait faire l’objet d’un référendum. Et pour que la valeur locative soit abolie, il faut que la seconde loi franchisse l’obstacle d’une votation fédérale avec la double majorité, peuple et cantons. Le combat continue.

par l’auteur
UDC conseiller national (FR)
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