Chers Membres, Chargés de fonctions, Sympathisants et Amis de l’UDC,
Pour commencer je tiens à vous remercier de tout cœur de votre engagement. Votre soutien nous permet de poursuivre durant la nouvelle année notre combat pour notre belle patrie, la Suisse, pour la sauvegarde de la souveraineté, de la neutralité, de l’indépendance et de la sécurité de notre pays.
Je félicite ensuite au nom de toute l’UDC nos deux conseillers fédéraux – Ueli Maurer pour son brillant et historique résultat lors de l’élection à la présidence de la Confédération en 2019 et Guy Parmelin pour la reprise du département de l’économie. Nous leur souhaitons plein succès à tous les deux!
En novembre dernier nous avons certes perdu la votation sur notre initiative pour l’autodétermination, mais notre projet a tout de même eu des effets remarquables. C’est grâce à ce débat que le Conseil fédéral a été chargé de faire un rapport sur le rôle croissant desdites « soft laws », ces règlementations internationales sans contrainte juridique immédiate dont fait également partie le Pacte de l’ONU pour les migrations. L’UDC a été le seul parti à mettre d’emblée en garde contre cette convention et à s’opposer à sa signature. Sans l’initiative pour l’autodétermination, le Conseil fédéral aurait approuvé sans autre forme de procès cet accord instituant une circulation libre et incontrôlée des personnes au niveau mondial.
L’immigration reste un thème brûlant. En réunissant rapidement les signatures nécessaires au dépôt de l’initiative de limitation, nos membres ont clairement fait comprendre en 2018 que la Suisse entend reprendre le contrôle de l’immigration sur son territoire, donc supprimer la libre circulation des personnes. Chaque année 60 000 à 80 000 personnes immigrent en Suisse en chiffres nets. Les conséquences de cet afflux sont douloureuses: l’emploi est de plus en plus menacé, notamment pour les salariés âgés qui sont remplacés par des jeunes immigrants moins chers. Entre 2011 et 2017, le nombre de personnes de plus de 50 ans vivant de l’aide sociale a passé de 38’500 à 54’615. Les logements libres se raréfient avec pour conséquence une hausse des loyers et des prix immobiliers. Nos beaux paysages sont bétonnés. Les trains, les routes et les écoles sont bondés. Qui plus est, près de la moitié des assistés sociaux sont des étrangers. Les charges sociales des communes explosent.
Voilà des raisons largement suffisantes pour que le Suisse ne conclue pas un accord-cadre avec l’UE qui lui impose la reprise automatique de droit européen, donc qui restreint nos droits populaires et mine massivement la démocratie directe. Ce n’est que grâce aux pressions de l’UDC que le Conseil fédéral n’ose pas approuver le projet d’accord présent. Mais d’un autre côté, il n’a pas non plus le courage de s’opposer clairement au résultat inacceptable des négociations. Cette faiblesse est inadmissible, car cet accord subordonne notre pays aux institutions UE, lui impose une reprise dite dynamique, mais en réalité automatique de droit UE et soumet la Suisse à la Cour de justice UE.
L’année politique 2019 sera largement marquée par les élections fédérales du 20 octobre. Des élections ne sont pas un but en soi. Si nous voulons les gagner, c’est parce que nous voulons continuer notre combat pour la liberté et la sécurité de la Suisse. Face au projet d’accord-cadre, nous sommes la seule force politique qui s’est opposée d’emblée à la reprise obligatoire de droit UE. Le ralliement à cette position d’une gauche politique habituellement admiratrice de l’UE n’est que pure propagande électoraliste. Donnez donc votre voix le 20 octobre prochain aux candidates et candidats de l’UDC, le seul parti qui s’engage depuis toujours inlassablement pour la sauvegarde de notre patrie, pour notre Suisse.
Je vous souhaite à toutes et à tous ainsi qu’à vos familles un bon départ dans la nouvelle année, santé et prospérité en 2019!
Albert Rösti
Président UDC Suisse