Au plus tard après les dernières notes de la marche des cavaliers de Fehrbellin, qui a été rebaptisée depuis longtemps la "Marche de l’UDC zurichoise", quand les lumières et le niveau sonore des conversations commencent à baisser dans la salle, alors beaucoup d’entre nous le ressentent, cet esprit de l’Albisgüetli si souvent décrit et discuté, tant vanté et tant honni.
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Au plus tard après les dernières notes de la marche des cavaliers de Fehrbellin, qui a été rebaptisée depuis longtemps la "Marche de l’UDC zurichoise", quand les lumières et le niveau sonore des conversations commencent à baisser dans la salle, alors beaucoup d’entre nous le ressentent, cet esprit de l’Albisgüetli si souvent décrit et discuté, tant vanté et tant honni.
En quoi consiste-t-il, cet esprit de l’Albisgüetli?
Qu’a-t-il de particulier, ce congrès de l’Albisgüetli?
C’est une manifestation ouverte, un lieu d’exposé et de réplique, d’arguments et de contre-arguments. L’expression d’un système politique sain.
C’est ici qu’à chaque début d’année l’UDC zurichoise prend parti, passionnément parti pour notre peuple et notre pays.
Le président en exercice de la Confédération réplique à l’exposé partisan et présente la position du gouvernement fédéral. Il n’y a ensuite pas de duplique.
Nous avons, Monsieur le Président de la Confédération Didier Burkhalter, déjà la deuxième fois le plaisir de vous accueillir à l’Albisgüetli. Nous vous remercions d’avoir accepté de nous exposer l’opinion du Conseil fédéral.
Votre présence cette année est particulièrement méritoire, car en 2014 vous jouez un rôle central non seulement en tant que président de la Confédération, mais aussi comme responsable des affaires étrangères. Pourquoi?
Des discussions décisives en politique extérieure attendent notre pays cette année.
Espérons que le congrès de l’Albisgüetli contribuera à ce que, conformément à l’esprit de ce lieu, on ne se contente pas de parler vaguement et superficiellement d’ouverture", de "liens institutionnels" ou plus prétentieusement de "bilatéralisme", mais que l’on se concentre avant tout sur les vraies forces de la Suisse et sur l’objectif véritable de notre politique extérieure, à savoir la sauvegarde des intérêts de notre pays. Aujourd’hui, comme souvent dans l’histoire de la Suisse, le principal pilier de notre pays est menacé, c’est-à-dire l’indépendance nationale, condition de la liberté, de la prospérité et de la sécurité. Cette menace ne vient pas de l’extérieur, mais de l’intérieur.