Le récent déplacement bruxellois de notre présidente avait des airs de voyage à Canossa ! Mais les pressions de ces messieurs de Bruxelles n’y feront rien, les Suisses ne veulent pas adhérer à…
Le récent déplacement bruxellois de notre présidente avait des airs de voyage à Canossa ! Mais les pressions de ces messieurs de Bruxelles n’y feront rien, les Suisses ne veulent pas adhérer à l’Union Européenne !
Le peuple helvétique ne veut pas d’une Europe en plein naufrage. Une Europe en faillite financière où les déficits publics explosent et la rigueur s’installe, au risque de tuer une timide reprise !
Une Europe mal gérée par des technocrates irresponsables et une bureaucratie paralysante. Une Europe dont la monnaie s’enfonce de jour en jour et qui continue à gaspiller des milliards dans fonds de soutien inutiles et inefficaces.
Non, cette Europe , la Suisse n’en veut pas !
18 ans après le refus de l’EEE, notre économie se porte à merveille. Nos exportations sont en pleine croissance et notre monnaie est plus forte que jamais.
On nous prédisait le chômage et la crise économique, jamais la Suisse n’a créé autant d’emplois ! Les grandes sociétés internationales se pressent pour venir s’installer chez nous et nos multinationales affichent une santé insolente. Si les Hedges funds quittent Londres et Paris pour venir s’établir à Genève et Zurich, c’est un signe que la place financière suisse est de loin la plus stable.
Ces messieurs de Bruxelles aimeraient bien faire tomber notre secret bancaire en même temps que notre indépendance politique !
Une adhésion à l’Europe signifierait la fin de notre démocratie directe, puisque seul le droit communautaire ne pourrait s’appliquer.
Allons-nous brader notre liberté politique et notre indépendance ?
Il n’appartient à personne de faire subir des décisions prises ailleurs que chez nous !
Faudrait-il subventionner, à fonds perdus, des pays à l’économie chancelante dont l’échec économique est patent ?
L’adhésion à l’Union Européenne signifierait une contribution annuelle de plusieurs milliards dans des fonds européens qui dilapident en pure perte les finances communautaires. Finançons nos autoroutes et nos voies ferroviaires, pas la rénovation des chemins de fer bulgares et celle des routes de Lettonie !
Une adhésion à l’Europe amènerait encore plus de chômeurs européens dans notre pays, au détriment de nos travailleurs qui se battent pour produire la qualité made in Switzerland !
Pire encore que la pression sur le marché du travail, il y aurait celle sur l’immobilier avec, comme corollaire, la hausse vertigineuse des loyers dans nos cités.
Ne parlons pas de toutes ces hordes de mendiants et de voleurs qui nous arrivent de toute l’Europe orientale en vertus des accords de Schengen.
Voyons plutôt le danger d’une adhésion prochaine de la Croatie, de la Serbie, et finalement de la Turquie que le parlement européen prépare à mots couverts.
Aujourd’hui comme hier, il faut refuser l’adhésion à l’Union Européenne !
Et pour que cela soit bien clair, il faut que notre gouvernement fédéral retire, une fois pour toutes, la demande d’adhésion que le peuple refusera autant de fois que nécessaire !