Il faut prendre soin de notre agriculture nationale. Une politique conduisant à la perte progressive, année après année, de rentabilité des exploitations paysannes pourrait bientôt coûter cher à la…
Il faut prendre soin de notre agriculture nationale. Une politique conduisant à la perte progressive, année après année, de rentabilité des exploitations paysannes pourrait bientôt coûter cher à la Suisse et à sa population.
L’UDC s’engage sans demi-mesure en faveur d’une agriculture de production nationale. C’est pourquoi le parti lutte contre l’adaptation du système des paiements directs proposée par le Conseil fédéral. Par ailleurs, l’abolition des contingents laitiers s’avère un désastre pour la majorité des familles paysannes. L’UDC exige que les producteurs de lait suisses se voient accorder la possibilité d’assumer eux-mêmes la responsabilité de la quantité de lait à produire, afin que les prix désastreux au producteur retrouvent un niveau acceptable.
Des produits agricoles sains et naturels, produits sur les sols nationaux, sont le fondement de tout État fier et souverain. L’UDC s’engage pour que la souveraineté alimentaire de notre pays reste assurée à l’avenir. C’est d’autant plus important compte tenu de la forte augmentation des prix des aliments sur le marché mondial. Les paysans suisses exercent de nombreuses fonctions très diverses. Ils fournissent à l’industrie transformatrice des matières premières de haute qualité, qu’ils obtiennent par une production durable et respectueuse des animaux. Grâce à leur exploitation perpétuelle des sols et des forêts, ils évitent que davantage encore de terres soient vendues au plus offrant et permettent une forte création de valeur par le tourisme dans notre pays. Enfin, les agriculteurs garantissent également une meilleure répartition des zones construites, constituant ainsi un contrepoids précieux et nécessaire à l’urbanisation croissante. Il faut prendre soin de la classe paysanne productrice. Le ministre de l’industrie Johann Schneider-Ammann, en particulier, doit encore en prendre conscience. Un accord de libre-échange agricole avec l’Union européenne menace l’existence même de notre agriculture. L’UDC se battra donc par un référendum contre tout paquet avec l’UE, quelle que soit la manière dont celui-ci est ficelé, dans lequel l’agriculture suisse serait sacrifiée.
La souveraineté alimentaire comprend l’approvisionnement de notre population avec des produits nationaux de haute qualité. L’expérience acquise en un peu plus d’un an depuis l’introduction du principe dit «Cassis de Dijon» montre que la qualité suisse est une fois de plus sacrifiée sur l’autel des relations avec l’UE. Jusqu’à ce que les recours pendants de l’Union suisse des paysans aient été traités et que les conséquences pour l’agriculture et les consommateurs suisses soient tirées au clair, l’UDC exige de suspendre l’application du principe du Cassis de Dijon par un moratoire.
En 2015 aura lieu à Milan l’exposition universelle sur le thème « nourrir le monde ». Une occasion idéale d’offrir aux agriculteurs suisses une vitrine dans laquelle ils pourront se présenter et faire découvrir leurs produits de grande qualité à un public international. La fraction UDC au Palais fédéral déposera une intervention parlementaire exigeant des services compétents une adaptation du concept de la participation suisse, afin que l’agriculture suisse ainsi que ses matières premières et produits transformés se voient attribuer une place de premier plan à cettte exposition universelle.