Samedi dernier des casseurs gauchistes ont commis de graves déprédations en ville de Berne. Ces individus ont notamment sévi sur la Place fédérale où l’UDC avait installé une scène, plusieurs…
(UDC) Samedi dernier des casseurs gauchistes ont commis de graves déprédations en ville de Berne. Ces individus ont notamment sévi sur la Place fédérale où l’UDC avait installé une scène, plusieurs stands ainsi que du matériel de sonorisation. Il y a eu des blessés et des dégâts matériels. L’UDC a donc décidé d’engager une action en dommages et intérêts contre la ville de Berne.
Ce fut un samedi noir pour la ville de Berne et pour la démocratie. Alors qu’une manifestation non autorisée a pu se dérouler pendant six heures sans être gênée en ville de Berne, la fête de l’UDC, autorisée, elle, n’a pas pu avoir lieu sur la Place fédérale.
Des extrémistes de gauche cagoulés en noir ont menacé des membres et sympathisants de l’UDC, dont des centaines de femmes, d’enfants et de personnes âgées. Environ 10 000 personnes voulaient ainsi rejoindre la Place fédérale pour faire la fête et écouter des discours. Cette action fondamentalement démocratique a été empêchée par des casseurs gauchistes. La même gauche qui réclame pour elle la liberté d’expression et de réunion foule ce droit aux pieds quand il est revendiqué par un adversaire politique.
La violence qui a explosé dans les rues de Berne n’est pas due au hasard. Elle a pour origine le fait que la ville de Berne a toléré sur la place de la cathédrale une manifestation qui n’avait pas été autorisée. L’école d’équitation (Reithalle) est elle aussi depuis des années un terreau fécond pour diverses activités illégales. Compte tenu de cette situation, il n’est guère étonnant qu’un membre des autorités de la ville de Berne, le conseiller municipal Daniele Jenni, ait appelé une soixantaine d’organisations à ne pas abandonner les rues de Berne à l’UDC. Inquiétant aussi que le conseiller municipal membre du Parti du Travail, Rolf Zbinden, ait été photographié en tête de la manifestation non autorisée parmi une foule de cagoulés du « Bloc noir » et avec un panneau portant l’inscription « Welcome to hell ». Les extrémistes de gauche se moquent de toute évidence complètement de la police municipale bernoise. Tout cela, le gouvernement de la ville l’accepte sans réagir. Cela fait des années que Berne cultive dans ses murs des espaces hors la loi pour lesdits autonomes de gauche.
Les autorités de la ville de Berne sont responsables de la garantie de la sécurité. Elles ont failli à cette responsabilité le 6 octobre. L’UDC a ainsi subi des dommages pour plusieurs dizaines de milliers de francs. Elle a donc décidé d’engager une action en dommages et intérêts.
Berne, 12 octobre 2007