En automne 2004, le peuple a rejeté la naturalisation facilitée. Mais une fois de plus une coalition de partis de gauche, de juges de gauche et politiciens centristes tente d’éluder la volonté des…
(UDC) En automne 2004, le peuple a rejeté la naturalisation facilitée. Mais une fois de plus une coalition de partis de gauche, de juges de gauche et politiciens centristes tente d’éluder la volonté des citoyennes et des citoyens. Des dizaines de milliers d’étrangers sont naturalisés chaque année et leur nombre augmente constamment. Cette année, le nombre de naturalisations risque même de dépasser 50 000.
Des juges de gauche, des fonctionnaires de gauche, des élus de gauche et les rêveurs d’une société multiculturelle des partis du centre jouent un jeu dangereux pour la Suisse: d’abord le Tribunal fédéral a retiré aux communes, dans le mépris le plus complet du régime légal, le droit de naturaliser les étrangers dans les assemblées communales sur la base d’un vote démocratique libre; ensuite, les exigences auxquelles doivent répondre les candidats à la nationalité suisse ont été abaissées. Aujourd’hui, le passeport suisse est bradé et les naturalisations en masse sans vérification exacte de l’aptitude des candidats sont devenues la pratique courante. Et cela bien que le peuple suisse ait rejeté en automne 2004 deux projets de naturalisation facilitée.
La gauche poursuit sa politique de déshelvétisation de la Suisse: plus de 400 000 étrangers ont été naturalisés depuis 1991. La moitié environ des quelque 40 000 naturalisés en 2005 provenaient des Balkans et de Turquie. La Suisse y perd son caractère et s’orientalise. Les Suisses deviennent des étrangers dans leur propre pays.
Les naturalisations en masse permettent à quelques idéologues forcenés d’atteindre deux objectifs: d’une part, il s’agit d’enjoliver les statistiques criminelles et sociales en y réduisant la forte proportion d’étrangers; les malfaiteurs et autres parasites sociaux étrangers apparaissent ainsi comme « Suisses » dans ces publications. D’autre part, la gauche, les internationalistes et d’autres milieux antipatriotiques trouvent ainsi un exutoire à leur mépris viscéral de la patrie. Ils veulent remplacer la culture suisse par une société multiculturelle. C’est la dernière attaque des soixante-huitards contre nos valeurs et nos traditions. Voilà pourquoi ils multiplient les Suisses sur le papier qui n’ont pas leur place ici. Et qui refusent de s’intégrer. Mais qui recevront des droits et pourront participer à la vie politique. Et qui ne pourront plus être expulsés quand ils commettent des crimes graves. Des non qualifiés, des non intégrés, des inutilisables – eux aussi reçoivent le passeport suisse. C’est le dernier moment de corriger le cap. L’UDC dépose donc les exigences suivantes:
Pour que la Suisse reste notre maison!
Berne, 21 mai 2007