Le bilan de 4 années de majorité de centre-gauche au Parlement est accablant. Les principaux facteurs de succès de la Suisse sont systématiquement érodés. Nous devons corriger cette politique le 22 octobre : il faut plus d’UDC au Parlement fédéral !
Après le virage à gauche lors des dernières élections, la Suisse est affaiblie : C’est le bilan de la législature 2019-2023 dressé l’UDC lors d’une conférence de presse à Berne. « La politique de la majorité de centre-gauche au Parlement fédéral nuit à notre pays dans des domaines centraux, car elle s’attaque aux fondements de notre succès politique, social et économique », a déclaré Thomas Aeschi, conseiller national (ZG) et président du groupe parlementaire. Il s’agit de corriger cette politique le 22 octobre. « Nous avons urgemment besoin à Berne de plus de politiciens UDC, qui s’engagent pour une Suisse indépendante et des conditions-cadres optimales pour l’économie », a ajouté Thomas Aeschi. Le président du groupe parlementaire analyse la politique désastreuse du centre-gauche en 10 points ainsi que dans une analyse détaillée et montre comment l’UDC peut faire contrepoids pour préserver la liberté et la prospérité.
Échec total de la politique d’asile
« Le centre-gauche est responsable de l’échec total de la politique suisse en matière d’immigration et d’asile », a souligné Martina Bircher, conseillère nationale (AG) et membre du groupe de travail sur l’asile. « La Suisse bat actuellement tous les records, qu’il s’agisse de l’immigration ordinaire via la libre circulation des personnes, des demandes d’asile ou de l’immigration illégale ». L’UDC est le seul parti, le seul groupe parlementaire au Palais fédéral à se battre contre cela. Les autres partis, jusqu’à la conseillère fédérale en charge, la socialiste Elisabeth Baum-Schneider, refusent en revanche de lever le petit doigt pour résoudre enfin les problèmes de l’immigration démesurée. Ainsi, Mme Baume-Schneider n’a toujours pas mis en vigueur l’interdiction de voyager pour les demandeurs d’asile et les personnes admises à titre provisoire. Au lieu de mettre en œuvre le mandat du Parlement, la conseillère fédérale socialiste préfère faire venir encore plus de demandeurs d’asile en Suisse en distribuant généreusement des visas humanitaires. « Les autres partis ouvrent la porte à l’immigration directe dans nos systèmes sociaux et de santé », a critiqué Martina Bircher.
« Il faut cesser le dangereux bradage de la neutralité »
« Il y a 8 ans, j’ai quitté le rang de spectateur pour entrer moi-même dans l’arène politique afin de lutter contre l’arrimage de la Suisse à la législation de l’UE et ainsi contre la perte de pouvoir des citoyens en tant que législateurs suprêmes », a déclaré Roger Köppel, conseiller national (ZH) et membre de la direction du parti. Avec l’enterrement de l’accord-cadre institutionnel, ce danger a pu être écarté : « Mission principale accomplie ». Mais attention : il apparaît d’ores et
déjà que la reconnaissance de l’UE en tant que législateur et instance judiciaire suprême n’est que reportée, pas annulée : « On attend simplement les élections du 22 octobre pour faire avancer d’autant plus énergiquement la soumission institutionnelle de la Suisse à l’UE », a prévenu Roger Köppel. Il faut également cesser le dangereux bradage de notre neutralité : « Si tous les pays étaient neutres comme la Suisse, il n’y aurait pas de guerre. La Suisse est plus ouverte au monde que la plupart des pays, précisément parce qu’elle est indépendante, non-alignée, neutre et pacifique ».
« Une politique climatique idéologique pousse la Suisse vers l’abîme »
La sécurité de l’approvisionnement montre également à quel point la majorité de centre-gauche est nuisible à la Suisse et à ses citoyennes et citoyens. « La politique idéologique du centre-gauche en matière de climat et d’énergie pousse la Suisse vers l’abîme », a déclaré Céline Amaudruz, conseillère nationale (GE) et vice-présidente de l’UDC Suisse. Des impôts et des taxes toujours plus élevés pèsent sur les familles, la classe moyenne et les entreprises.
De plus, la politique de centre-gauche entraîne une dépendance toujours plus grande vis-à-vis de l’étranger, par exemple pour les denrées alimentaires. « L’UDC est le seul parti qui s’engage pour une agriculture productive et qui veut réduire les coûts énergétiques et renforcer le pouvoir d’achat de la population ». Les autres partis ont rejeté les interventions visant par exemple à faire baisser le prix des carburants.
Ce n’est pas le cas de l’UDC : elle fait de la politique pour le peuple, pas pour une élite déconnectée. Il faut donc absolument éviter un nouveau virage à gauche le 22 octobre. Pour que la Suisse reste la Suisse – libre, indépendante, neutre et économiquement prospère -, il faut plus d’UDC sous la coupole !