Les discussions actuelles sur la hausse du prix des carburants doivent aboutir à des solutions politiques. La charge fiscale représente aujourd’hui presque la moitié du prix de certains…
(UDC) Les discussions actuelles sur la hausse du prix des carburants doivent aboutir à des solutions politiques. La charge fiscale représente aujourd’hui presque la moitié du prix de certains produits pétroliers. Fort de ce constat, le groupe parlementaire UDC a adopté aujourd’hui plusieurs interventions parlementaires visant à décharger les citoyens et l’économie.
Le prix du pétrole a littéralement explosé ces derniers mois et ces dernières semaines. Fin mai, le baril de pétrole brut notait plus de 133 dollars. On ne voit pas quand ce développement pourrait s’arrêter. La forte hausse du prix du pétrole et, partant, des prix des carburants et combustibles détériore massivement les conditions-cadres de l’économie suisse. Un carburant cher renchérit la production et le transport, donc les produits de consommation quotidienne. Quant à la hausse du prix des combustibles, elle alourdit les charges annexes des locataires et des propriétaires de logements.
La multitude des impôts qui pèsent sur les produits pétroliers aggrave encore cette situation. Le prix de l’essence en Suisse est composé à raison de près de la moitié d’impôts, de taxes et de redevances. La Suisse ne pouvant pas influencer les prix sur le marché mondial, la politique doit intervenir contre l’imposition excessive des carburants et des combustibles.
L’UDC déposera donc plusieurs interventions parlementaires durant cette session pour combattre la hausse des prix. Elle avance notamment les exigences suivantes:
Sur proposition du groupe UDC, le débat urgent qui aura lieu durant la troisième semaine de la session parlementaire portera sur des mesures visant à soulager les citoyens et l’économie face à la hausse du prix des matières premières.
Par ces mesures, l’UDC garantit que les conditions-cadres de l’économie suisse cessent de se détériorer malgré la hausse des prix sur le marché mondial et que les charges qui pèsent sur l’économie et les citoyens ne débordent pas.
Bern, 3 juin 2008